Ce mercredi après midi de juillet, à 17 h, il fait chaud à Lyon. Pas de quoi arrêter ceux qui se rendent régulièrement sur les installations sportives placées sur le quai Claude-Bernard (Lyon 7e).
Depuis le haut des berges, on peut voir un petit groupe d’hommes, quasiment tous habillés (ou déshabillés) de la même manière : shorts de sport, torse nus. À l’ombre des arbres, ils profitent de l’espace et des installations pour réaliser des figures, des tractions, des pompes, voire – plus surprenant pour un public non averti – des pompes « en l’air », mains au sol et jambes tendues vers le ciel.
Un des adeptes du street workout réalisant une « pompe anti-gravité». ©MP/Rue89Lyon
Ces hommes pratiquent le street workout, la « gymnastique de rue » comme le décrit l’un d’entre eux. Aussi appelé « freestyle » ou « callisthénie », ce sport consiste à réaliser des entraînements de musculation au poids de corps, des figures acrobatiques et de force dérivées de la gymnastique, en utilisant le mobilier urbain. Une pratique popularisée aux États-Unis, en particulier dans les quartiers défavorisés de New-York, entre le milieu des années 1990 et le début des années 2000.
Le street workout, « c’est la gymnastique du pauvre »
Depuis, le street workout fait de plus en plus d’adeptes en France, notamment à Lyon où certains viennent s’entraîner sur les quais quasiment tous les jours. Au milieu de ce joyeux spectacle de muscles, on rit, on se rencontre et on se conseille. Une « bonne ambiance » particulièrement appréciée ici.
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