Les skateurs ont un certain sens de la créativité. Ils s’approprient un lieu, le façonnent à leur image. À Lyon, la place Louis-Pradel (Lyon 1e) en témoigne parfaitement. En ce lourd après-midi de juin, une barre de fer est coincée dans une plaque d’égout. Elle pointe vers le ciel. Un skateur s’élance et s’en sert comme tremplin. Il tombe, laisse échapper un cri d’irritation, puis recommence.
Chaque jour, ils et elles sont des dizaines de skateur.euses à se retrouver sur à “HDV” (Hôtel de Ville), dans leur jargon. Un espace de liberté et d’expression, niché entre l’Hôtel de Ville et l’Opéra National de Lyon.
À Lyon et ailleurs, « tous les skateurs » connaissent « HDV »
« Ce “spot” est au cœur de la ville, tous les skateurs le connaissent », assure Enzo, assis sur un muret. Il a la vingtaine et skate depuis 11 ans. “Même si le commissariat est juste à côté, explique-t-il en pointant du doigt le bâtiment, à quelques mètres devant lui, les flics ne nous disent rien, ils doivent nous connaître à force”. Il sourit et sort une cigarette.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…