Comment quantifier exactement la pollution aux perfluorés à Lyon ? Depuis le début du scandale sanitaire au sud de Lyon, les études des services de l’État s’enchaînent. Régulièrement, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) publient ses recherches sur la contamination de l’eau, des poissons, des denrées alimentaires, etc.
Des études dans le Rhône ont ainsi montré que les PFAS étaient présents dans tous les poissons du fleuve (perche, gardon, silure, sandre, etc.). Sur les œufs, les données ne sont également pas brillantes. 85 % des échantillons ne respectent pas la norme européenne applicable aux produits mis sur le marché sur la somme de quatre PFAS.
« Les valeurs les plus élevées atteignent jusqu’à six fois la norme », indiquent les services de l’État. Seuls les résultats d’une troisième étude, parue cet automne, « rassure » d’autres communes de l’agglomération, exemptes de pollutions. Des études ont également été faites sur la viande, sur les légumes… Finalement, il ne manque que des études faites directement sur la population humaine.
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