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Une marche à Lyon « contre les violences pénitentiaires et policières »

L’interorganisation « En deuil et en colère 69 » appelle à une manifestation, samedi 28 octobre à Lyon, « en soutien aux familles des victimes de violences pénitentiaires et policières ».

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Manifestation contre les violences policières du 6 juin 2020 ©AB/Rue89Lyon
Manifestation contre les violences policières du 6 juin 2020. Photo d’illustration.

Le rendez-vous est donné à 14 heures, place Jean-Macé à Lyon 7e. Plusieurs organisations et collectifs lyonnais organisent une marche pour demander justice pour les victimes de violences pénitentiaires et policières. On retrouve dans cette inter-organisation, nommée « En deuil et en colère 69 », le collectif Idir Espoir et solidarité, le collectif Justice pour Mehdi Bouhouta, le collectif Justice pour Sofiane Mostafaou, l’Assemblée des Gilets jaunes Lyon et Environ, ou encore l’Association des victimes des crimes sécuritaires Lyon.

Cette marche lyonnaise regroupera aussi des familles… Londoniennes. Le collectif United Families & Friends Campagne défilera aux côtés des organisations locales. L’Association des victimes des crimes sécuritaires explique :

« Depuis des années nous marchons à la même date pour interpeller nos États respectifs pour que cesse les impunités de la force publique. Les familles de victimes britanniques seront à Lyon ce 28 octobre aux cotés des familles Françaises pour consolider la lutte, pour la porter au niveau Européen et dans la perspective de création d’un réseau mondial. »

Une marche à Lyon pour porter des revendications au sujet des violences policières et pénitentiaires

En plus de demander justice, les collectifs et associations portent plusieurs requêtes. La première : l’abrogation de l’article L435-1 du code de sécurité publique de 2017, qui élargit les possibilités pour les policiers de faire usage de leur arme.

L’inter-organisation demande aussi « que le caractère raciste des crimes et violences soit considéré comme une circonstance aggravante lorsqu’il est établi matériellement ». Enfin, les collectifs revendiquent aussi la création de « groupes de travail » au niveau national composés de magistrats, avocats, familles et associations autour de la gestion des violences pénitentiaires et policières, mais aussi de leur prévention.

Un dernier volet de revendications porte sur l’accès aux familles des victimes aux avancées de l’enquête et au dossier judiciaire. Elles estiment être informées trop tard du contenu de ces dossiers. Elles demandent « un accès privilégié dès le début de l’instruction des affaires. »


#Manifestation

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