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« L’inconfortable » position de la Métropole écologiste sur la Vallée de la Chimie

À l’heure du scandale de la pollution aux perfluorés au sud de Lyon, la Métropole écologiste suit une ligne de crête en critiquant des industriels de la Vallée de la Chimie tout en travaillant avec eux pour les garder sur le territoire. Une position qui fait grincer des dents jusque chez leurs habituels soutiens. Analyse.

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Arkema, Pierre-bénite

C’est le type de photo qui, avec du recul, peut paraître un peu curieuse. Diffusée sur le compte LinkedIn Lyon Vallée de la Chimie, elle a été prise le mardi 19 septembre au soir, lors d’un point presse sur les quais du Rhône. On y voit le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard et sa vice-présidente, Émeline Baume, tou·tes deux écologistes, entouré·es de plusieurs acteurs de la vallée de la Chimie, dont des industriels. 
Parmi ceux-ci, le directeur du site de Saint-Fons de Kem One, Yannick Leray. Durant une bonne quinzaine de minutes, ce dernier a pu défendre les travaux mis en place par son entreprise pour « verdir » son activité. Au cours de cette « croisière », il a notamment évoqué l’arrivée de deux automoteurs à motorisation hybride (ce que l’on nomme, à tort, habituellement des péniches) pour réduire son impact environnemental.
Une reconversion qui a bon dos diront certains. En juin 2023, son groupe était condamné par la justice pour une fuite chimique arrivée dans la Méditerranée. En 2018, cette usine de Saint-Fons avait rejeté du chlore dans l’atmosphère et attendue près de huit heures avant de le signaler aux services de l’Etat, indiquait Médiacités. Pas très vert (ni Verts) tout ça.

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