Qu’importe qu’on parle de « démocratie participative » ou « citoyenne », les termes fondent comme des guimauves sous la langue. En remuant ces idées durant leurs campagnes, les candidats écologistes savent les images puissantes qu’ils invoquent dans l’imaginaire de leurs électeurs, qui peuvent soudain rêver aux Athéniens à l’Agora ou aux Gilets jaunes à Commercy. Derrière un jargon malléable, chacun entend la promesse d’une vie politique locale plus ouverte, où des citoyens profanes pourraient prendre part aux décisions qui les concernent et se sentir investis d’un pouvoir politique.
Après leur victoire lors des élections municipales de 2020, Jeanne Barseghian à Strasbourg, Grégory Doucet à Lyon et Pierre Hurmic à Bordeaux ont chacun lancé des chantiers visant à rénover le rapport à la démocratie locale. Mais ni au même rythme, ni avec les mêmes priorités.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…