Depuis l’été 2021, les relations entre la Ville de Lyon, ses agents et les syndicats n’ont jamais vraiment été pacifiées. D’abord, une note de service encadrant le droit de grève avait mobilisé tous les syndicats en septembre 2021. Début 2022, c’est le syndicat FO Police municipale qui s’était vertement opposé à la majorité écologiste. Son préavis de grève est toujours en cours jusqu’en décembre.
En ces premiers jours de novembre, c’est une question de chauffage qui entraîne une énième situation explosive. La CGT avait déposé un préavis de grève pour les chauffagistes et électriciens de la Ville, qui demandent une augmentation des salaires et une amélioration de leurs conditions de travail. Le 2 novembre, ces derniers se sont mis en grève, avant de reprendre le travail, puis de se remettre en grève le 7 novembre. Leur mouvement est encore en cours.
Cette grève a occasionné une absence de chauffage dans plusieurs bâtiments de la municipalité, dont les crèches et les écoles. Dès mardi 8 novembre, le maire de Lyon EELV, Grégory Doucet, a décidé d’une réquisition de personnel. Un fait rarissime, même lors de la direction de la ville par l’ex-maire Gérard Collomb, pourtant marqué plus à droite.

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