Aldo (le prénom a été modifié) est un adolescent comme les autres. Ou presque. A 16 ans, « bientôt 17 », précise-t-il, le jeune homme a déjà fait l’expérience de ce qu’il considère être des « violences policières ».
Depuis deux ans, il s’est pris de passion pour la photo : scènes de rue, levers de soleil mais aussi mouvements sociaux. En cette dernière semaine avant les vacances scolaires, il suivait de près les contestations lycéennes qui ont éclaté à Nanterre début octobre, avant de s’étendre au reste de la France. En cause : la réforme du baccalauréat, de Parcoursup, mais aussi la mutation forcée de Kai Terrada, professeur au lycée Joliot-Curie de Nanterre. Plus largement, les lycéens désiraient montrer leur soutien aux grévistes réclamant des hausses de salaire face à l’inflation.
À l’occasion de la journée de mobilisation générale du 18 octobre, plusieurs lycées de la métropole de Lyon ont suivi le mouvement. D’après un communiqué commun de l’académie de Lyon et de la préfecture, des blocus ont été organisés dans les lycées Lumière, La Martinière Monplaisir, Frédéric Faÿs (Villeurbanne), Charlie Chaplin (Décines) et Condorcet (Saint-Priest).
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