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A Lyon, un rassemblement contre les violences d’extrême droite ce mercredi soir

Dix jours après la condamnation d’Adrien Lasalle, ex-leader de Génération identitaire, le collectif « Fermons les locaux fascistes » appelle à un rassemblement pour dénoncer les violences d’extrême droite à Lyon et la réponse des institutions. Il aura lieu ce mercredi à 18h, sur les quais du Rhône, en face de la préfecture.

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La préfecture du Rhône. ©LB/Rue89Lyon

Lundi 13 juin, le tribunal correctionnel de Lyon jugeait en comparution immédiate Adrien R., dit Adrien Lasalle, un cadre identitaire lyonnais. Il a été condamné à 18 mois de prison dont six mois avec sursis pour des faits de violences, notamment deux coups de couteau qui auraient pu avoir des conséquences graves. Comme nous le racontions, cette condamnation n’a pas été assortie d’un mandat de dépôt. Ce cadre identitaire a échappé à la prison ferme et a donc pu ressortir libre du tribunal.

Cette décision de justice est inacceptable pour les organisations membres du collectif « Fermons les locaux fascistes » qui dénoncent ces violences d’extrême droite à Lyon, comme expliqué dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux :

« Nous regrettons l’inadéquation des décisions de justice par rapport à la dangerosité que présente le condamné (…). Nous regrettons ce sentiment d’impunité offerte à l’extrême droite en lieu et place d’une juste réparation citoyenne que nous pensons nécessaire pour donner un signal important à cette mouvance d’ultra-droite que nous subissons et qui est installée à Lyon ».

Le collectif – dont font partie notamment la CGT, la CNT, la France Insoumise, le NPA, Alternatiba, Solidaires Etudiant.e.s ou encore groupe antifasciste Jeune Garde – regrette également que l’interdiction de paraître sur Lyon soit limitée au 1er arrondissement et ne concerne pas le 5e arrondissement où sont toujours ouverts les locaux identitaires que sont Traboule et l’Agogé.

« Une extension de l’interdiction symbolique au minimum au 5e arrondissement aurait été nécessaire ».

Après le juges du tribunal correctionnel de Lyon, c’est la préfecture du Rhône qui est, une nouvelle fois, dans le viseur de ces organisations de gauche et d’extrême gauche qui réclament, toujours, la fermeture de ces locaux désormais gérés sous le nom des « Remparts de Lyon », après la dissolution de Génération identitaire.


#Extrême-droite

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