Rue89Lyon continue de mener l’enquête sur ce département cinéma. Des ex-étudiants racontent l’ambiance de l’époque et l’entre-soi universitaire qui a favorisé ces situations d’emprise.
D’après le Larousse, le terme « omerta » était à l’origine utilisé dans le milieu mafieux sicilien pour désigner la loi du silence et plus généralement le « refus de répondre à toute personne étrangère à une mafia, par crainte de représailles ». Dans le langage courant, le mot a gardé cette idée d’un mutisme imposé et entretenu par la peur. Si on est loin des réseaux mafieux, il semble qu’une omerta soit en vigueur dans ce département de fac, mêlant les caractéristiques si spécifiques de l’enseignement supérieur à celles toutes aussi microcosmiques du cinéma. Et où, dans les deux cas, les places sont chères.
A la Cinéfabrique, école de cinéma ouverte à Lyon en 2015, où Jacques Gerstenkorn intervenait également, l’ambiance est électrique. Le nom de l’enseignant a, là aussi, disparu de la liste des intervenant·es. Dès la rentrée, des étudiant·es de l’école se sont empressé·es d’imprimer l’enquête de Rue89Lyon et de la placarder dans le hall.
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