L’ancienne ministre de François Hollande doit se positionner dans les prochains jours sur un retour en politique programmé, qui pourrait donc se faire dans une bataille électorale face à Laurent Wauquiez, actuel président Les Républicains d’Auvergne-Rhône-Alpes. L’affiche aurait de quoi animer médiatiquement cette campagne qui, eu égard au contexte sanitaire, risque de ne pas beaucoup se déployer sur le terrain.
Si elle ne cache plus vouloir se remettre en selle -« jouer un rôle »- Najat Vallaud-Belkacem réfléchit, pour l’heure. Après un passage à la direction déléguée de l’Institut de sondage Ipsos, elle est actuellement à la tête de la branche française de l’ONG « ONE ». Depuis plusieurs semaines, ses interventions médiatiques se sont multipliées, à tout propos (gestion de la Covid-19, critique de son successeur au ministère de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, etc.).
Son CV et sa notoriété sont précieux pour un parti qui ne cesse de perdre élus mais aussi militants depuis 2017. Elle-même a essuyé une défaite aux législatives de 2017, à Villeurbanne, qui se trouve pourtant être un fief socialiste, où elle a vu le candidat de LREM Bruno Bonnell lui damer le pion.
Que pèse Najat Vallaud-Belkacem face aux écologistes ?
Aussi, rien n’est fait. L’hésitation de cette ancienne conseillère municipale de Lyon portée à ses débuts par le couple Collomb, aurait un temps oscillé entre les régions Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.
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