Une fois le travail achevé, en août 2017, l’organisme de recherche a accepté de nous faire le récit d’un déminage d’ampleur, qui lui a posé plus d’un tracas. Et qui a coûté cher, très cher.
Au bout d’une route en serpentin, après le hameau du Mûrier à Herbeys, on atteint le sommet de la colline des Quatre Seigneurs. Le petit mont est coiffé d’un fort à demi enterré et à demi en ruines : le premier mur d’enceinte s’effrite dangereusement et le pont d’accès est renforcé par des barres métalliques.
À gauche, seul le bâtiment accueillant la télégraphie et les officiers apparaissent. En effet, le fort construit en 1879 s’étend sur 300 mètres, mais la majeure partie du bâtiment est enterré sous une épaisse couche de terre, pour le protéger des obus. Sur ce « toit », la nature résiliente s’est réinstallée. Sous les racines des arbrisseaux, les passages souterrains reliant les différentes salles du fort s’étendent.
De 2012 à 2017, tout le périmètre a été bouclé.
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