Sur les 300 millions d’euros qu’Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas dépensés depuis son arrivée à la tête du conseil régional, pas moins de la moitié concerne une des principales compétences de la collectivité, la formation professionnelle.
Dans le petit amphithéâtre de la SEPR (école notamment dédiée aux formations en apprentissage), ce mardi après-midi, il fait chaud. La vice-présidente à la Région en charge de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, Stéphanie Pernod-Beaudon, assure la prestation, devant une salle bondée.
L’audience est constituée d’acteurs de la formation professionnelle, pour la plupart à la tête de structures proposant des sessions de formation tout au long de l’année, dans tous les secteurs professionnels, vivant donc de marchés lancés par la Région, laquelle est la gestionnaire territoriale de cette matière sensible du retour à l’emploi, véritable marqueur politique.
La formation professionnelle concerne un public adulte, dans lequel on trouve les chômeurs, des personnes éloignées de l’emploi, celles en phase de reconversion professionnelle, etc. Il s’agit par ailleurs d’un secteur qui représente une manne économique, pour des organismes qui délivrent des formations en grande partie grâce aux marchés publics.
Les échanges dans l’amphithéâtre de la SEPR, ce mardi 9 octobre, sont très vite assez précis. La vice-présidente de Laurent Wauquiez prend en charge les coups de semonce contre le gouvernement d’Emmanuel Macron, pas assez « rapide » ou peu réaliste sur les besoins des entreprises, et s’en remet à une collaboratrice pour les aspects techniques.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…