
Emma, qui vient donc de décrocher brillamment un bac ES (mention Très Bien) et qui souhaite désormais étudier l’Histoire, est l’une des membres du petit collectif, formé depuis le lycée Saint-Exupéry (Lyon 4e).
Sa trajectoire sans accroc devrait a priori se poursuivre sous les meilleurs auspices, aussi trouve-t-elle injuste de figurer parmi les bénéficiaires d’une aide publique. Laurent Wauquiez, président d’Auvergne-Rhône-Alpes, aimerait en effet lui attribuer 500 euros, sous forme de « bourse au mérite » récompensant les bacheliers les mieux notés.
Or, on sait que les classes les plus favorisées sont celles qui pourvoient le plus grand nombre d’élèves très bien notés -en somme on est loin d’avoir tordu le cou au déterminisme social.

Emma, élève de terminale au Lycée Antoine de St Exupéry, va reverser sa bourse au mérite à une association. ©MD/Rue89Lyon
Ces élèves scolarisés au lycée Saint-Exupéry (Lyon 4e) ont décidé d’adresser un courrier à Laurent Wauquiez, clair et sans faute. Ils l’ont démarré par un sobre « Monsieur » et l’ont terminé par le très poli « Avec l’expression de nos sentiments distingués ».
Pour autant, son contenu est vif et engagé. Nous le reproduisons ci-après.
A lire aussi : Contraception, bourse au mérite, lycées privées : que fait Laurent Wauquiez pour les jeunes ?
« Nous, futur.e.s bachelier.e.s, et pensant obtenir la mention Très Bien, voulons vous témoigner notre opposition à la « bourse au mérite » d’un montant de 500 euros attribuée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes aux bacheliers ayant obtenu la mention très bien, sans conditions de revenu.
En tant que lycéen.ne.s concerné.e.s par cette « bourse au mérite », nous avons décidé d’agir pour une Région plus juste. Nous refusons d’utiliser cette prime pour un usage personnel, d’autant que cette distribution de fonds publics se fait en parallèle d’un désengagement massif de la Région du secteur associatif, qui se traduit par un recul des services publics d’intérêt général.
Nous considérons que cet argent ne nous revient pas, puisque nous en éprouvons moins le besoin que d’autres. Nous avons ainsi décidé de reverser les 500 euros que vous nous accordez à une association d’intérêt général.
Depuis un an en effet, la région Auvergne Rhône Alpes a mis en place cette nouvelle prime que nous estimons injuste. Parmi les titulaires d’une mention « Très Bien », beaucoup sont issus d’un milieu social favorisé. Les études sociologiques ont depuis longtemps montré que la réussite scolaire des élèves venant de milieux favorisés est facilitée par leur culture et environnement familiaux.
Ils sont moins susceptibles d’avoir besoin de cette prime que des élèves de milieux populaires qui peuvent connaître plus de difficultés au niveau scolaire comme financier et pourraient en avoir besoin pour la poursuite de leurs études.
« Une mesure inappropriée et partiale qui coûte 3 millions d’euros »
La Région Auvergne-Rhône-Alpes remettra les bourses de 500 euros aux bacheliers qu’elle juge méritants le 25 septembre prochain. Laurent Wauquiez, président de la collectivité, a décidé d’ajouter à cette prime une « bourse au mérite + », d’un montant de 500 euros elle aussi. Elle sera décernée aux lycéens scolarisés dans un établissement de formation. « Sur la base de dossiers examinés par un jury, elle récompense la persévérance scolaire, l’engagement dans la vie de l’établissement ou encore le courage de ces lycéens face à la maladie ou un handicap », indique-t-il dans un communiqué envoyé à la presse ce mercredi matin. Rue89Lyon
De plus, le travail, le sérieux et l’investissement d’un élève ne se mesurent pas seulement à son résultat. Doit-on récompenser un mérite reposant exclusivement sur l’obtention d’une mention « très bien », et qui ne rend pas nécessairement compte du travail fourni par l’élève ? Nous pensons que le mérite se trouve dans le chemin parcouru et non dans le but atteint, c’est pourquoi nous trouvons peu de sens à l’attribution de cette prime à des élèves sans doute favorisés dès le départ.
Cette mesure inappropriée et partiale coûte environ 3 millions d’euros à la Région Auvergne Rhône Alpes, tandis que le budget alloué à la vie associative connaît de sévères diminutions. De nombreuses associations à but non lucratif ont vu leurs subventions fortement baisser depuis votre élection. Certaines ont étés obligées de mettre la clé sous la porte, de licencier certains de leurs salariés (l’opposition au sein de la région estime à 580 le nombre de licenciements dans le milieu associatif durant ces deux dernières années) ou d’abandonner des activités et services rendus à la population.
Parmi les associations impactées on peut citer : le CADR (Collectif des Associations de Développement en Rhône-Alpes), l’UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme en Rhône-Alpes), le Transfo (Agence régionale de développement culturel en Auvergne), le GRAINE Rhône-Alpes (Réseau régional pour l’éducation à l’environnement), les réseau INPACT et globalement les structures de promotion de l’agriculture bio et de l’agriculture paysanne, la FRAPNA (Fédération de protection de la nature), la LPO (Ligue de protection des oiseaux), le Ciné Duchère, le Croiseur, les radios associatives non commerciales, la NACRE (Agence du spectacle vivant en Rhône-Alpes), l’ARALD (Agence Régionale pour le livre et la documentation), la MRIE (Maison régionale d’information sur l’exclusion), les CIDFF (Centres d’information sur le droit des femmes et des familles), le Planning familial, la Cimade, Moutain Wilderness, Artisans du Monde, les festivals de cinéma LGBT Ecrans mixtes, Face à face, SOS Racisme, La Cimade, les MJC…
Cette liste incomplète donne le vertige !
Depuis plusieurs mois, ces acteurs associatifs sont confrontés à des méthodes de la part du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes qui les fragilisent fortement. Ces associations se sont regroupées au sein du collectif Vent d’Assos et se battent actuellement pour leur survie alors qu’elles assurent des missions d’intérêt général.
Appel aux bacheliers à rejoindre le collectif
Nous avons donc décidé de faire don de la somme qui nous revient de cette « bourse » au Réseau Rhône-Ain-Saône, qui rassemble les MJC de l’Ain, du Rhône et de la métropole de Lyon. Ces structures pour et par les habitants agissent localement pour un meilleur accès à l’éducation et à la culture, pour l’expression de la citoyenneté, dans une optique de renforcement du lien social et de la solidarité par la rencontre et l’insertion sociale.
Nous appelons l’ensemble des nouveaux bacheliers d’Auvergne Rhône Alpes ayant reçu la mention « très bien » à se joindre à notre appel en reversant eux aussi cette « bourse » illégitime à une des nombreuses associations actuellement mises en danger par la politique régionale que vous menez depuis deux ans.
Nous nous adressons aussi à tous les lycéens n’ayant pas obtenu la mention Très Bien mais éprouvant un désir de justice, voulant ainsi symboliquement se joindre à nous, en ajoutant leur nom à la liste des soutiens à cette action.
Pour nous contacter vous pouvez envoyer un mail à l’adresse : jeunesaura@gmail.c
Emma, Jules, Lola et Robin, pour un collectif de lycéens.
Bravo à ces bacheliers pour ce don, mais qu'ils ne fassent pas culpabiliser les autres et qu'ils se battent surtout pour qu'il y ait un plafond de revenus pour toucher cette prime
Malheureusement ce n'en est pas un
On dit que les efforts à fournir pour un même résultats (la mention) ne sont pas équivalents selon la catégorie socio-professionnelle des parents.
Pourquoi des enfants devraient se niquer leur vie pour avoir ce que d'autres ont sans faire d'efforts ? Parce que c'est ça qui se passe, travailler à l'école est très rarement un plaisir.
Même si perso, je trouve que les postes auxquels on accède quand on réussi à l'école sont des postes de bâtards : on devient celui qui va exploiter les autres avec le prétexte "vous aviez qu'à travailler à l'école". Et toi tu encourages cette manière de penser individualiste de compétition. MOI JE, MOI JE "MOI J'ai travaillé à l'école, donc j'ai le droit d'être un connard de cadre". Pff... C'est quoi cette mentalité sérieux ?
Bref, la solidarité se perd. Même parmi la classe qui se fait le plus entuber.
La seul manoeuvre qui soit égoïste en l'occurrence est celle de la région qui estime, Laurent Wauquiez en tête, que la culture n'a pas à être partagée… Voir, que seul un certain type de culture est recevable.
Les causes à soutenir sont multiples ... il faut donc multiplier le nombre d'initiatives de ce genre !
Pourquoi manier l'insulte "petits bobos nantis" ? Ce collectif a bien précisé que ses membres s'élevaient contre la bourse au mérite "sans conditions de revenus". Personne ne vous somme de rendre l'argent de la bourse ! S'il peut vous être utile, alors, c'est parfait. Essayez seulement de comprendre le point du vue de ces jeunes qui refusent cette bourse car ils estiment ne pas en avoir besoin EUX.
Tout à fait d'accord avec Gérard. Le concept le plus noble qui soit : La reconnaissance du mérite et du travail. "Tu travailles bien, tu es récompensé". D'autant plus noble que, précisément, il n'y a pas la moindre condition suspensive. Seule la réussite compte. Beaucoup de politiques, je me demande bien pourquoi, s'acharnent à supprimer cette notion de mérite. Dernier affligeant exemple en date, l'inscription à l'université par tirage au sort. On marche sur la tête.
Après, que certains refusent cette prime, il n'y a pas à polémiquer non plus. Ils ont gagné cette prime, ils en font ce qu'ils veulent. On a bien compris que la démarche était intentionnellement contre M. Wauquiez, à chacun de se faire son opinion. La mienne est clairement en faveur de la promotion de la valeur Travail. Et je salue la démarche et le courage politique de Laurent Wauquiez.
Étant moi même issue d'un milieu privilégié, ayant eu mon bac avec mention, gérante de ma propre société, vivant de manière aisée et confortable, mère de deux enfants qui vivent en ne manquant de rien, je ne cesse de defendre l'idée que Le bonheur de tous passe par une meilleure répartition des richesses, par un accès pour tous à la culture et à l'éducation. Réussir professionnellement ou intellectuellement ne veut pas dire que tu finis forcément par penser de manière égoïste, clanique et vénale. Bien au contraire. Continuez à vous battre pour un monde meilleur, où tous les enfants peuvent partir avec Les mêmes chances dans la vie, où les rentes et les passations de richesses d'une génération a l'autre sont limitées, pour que ces richesses soient plutôt redistribuées et utilisées pour le bien commun. Toutes mes félicitations. Votre geste fait du bien. Résistance)
Votre sens de la justice sociale, votre sens du verbe, l'acuité de votre analyse, vous grandissent.
Dr. Franck Porcher
Les associations d'Auvergne-Rhône-Alpes vivent en effet une tempête sans précédent, avec par exemple une baisse de 75 % de subventions en 2 ans pour la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la Nature, ayant conduit au départ de 18 salariés. Ces choix politiques sont exclusivement guidés par un clientélisme mercantile indigne de l'exécutif d'une région telle que la nôtre, dont l'économie sociale et solidaire constitue une une part importante de l'économie réelle (11 % des emplois).
Déjà, vous utilisez un autre thème et un autre débat pour pleurnicher sur votre sort; les subventions de votre association n'ont aucun rapport avec le thème de la prime au mérite.
Ensuite dites-moi, verser des subventions aux associations, c'est pas du clientélisme peut-être ? En rabotant ces subventions aux associations M. Wauquiez ne pouvait que se faire des ennemis. Il me semble que c'est au contraire un choix courageux de sa part, en ces temps où les finances sont exsangues et que l'on ne peut plus se payer tout ce qu'on veut.
Et pourquoi une collectivité publique devrait financer les associations ? Vous êtes un certains nombre à avoir une sensibilité commune et à vouloir agir dans un sens; OK. De là vous vous organisez en créant une association; très bien. Maintenant, à vous de sensibiliser plus de personnes encore à votre cause, de demander des cotisations, des mécénats ou que sais-je encore. Mais en quoi nos impôts devraient obligatoirement financer vos projets ?!
18 salariés ?? Financés par nos impôts, sans contrôle possible, sans explication de résultat ni quoi que ce soit ? Vous êtes choqués, vraiment ? Laissez-moi vous dire que je suis choqué que ayez reçu autant d'argent public, pour payer autant de personnes, alors que, à part le bilan annuel, il est impossible d'estimer ou de juger l'efficacité d'une action d'une association. Il est facile d'apprécier voire d'aimer M. Queyranne dans ces conditions.
Je constate que Laurent Wauquiez redresse les comptes, qu'il continue !
Parce que beaucoup d'associations effectuent des missions de service public desquelles l'Etat se décharge (et de plus en plus). Par exemple l'accueil des enfants en situation de handicap, l'hébergement des parents des enfants hospitalisés, l'accueil des jeunes enfants en structure collective (crèche) ...
Je ne parle même pas des activités sportives et culturelles, des centres de loisirs et de vacances, qui sont de moins en moins gérés par les communes parce que leur budget se réduit comme peau de chagrin. Mais tout ça c'est du loisir, ce n'est pas essentiel! Les personnes aux revenus suffisants et les salariés qui ont un comité d'entreprise sympa devraient encore accéder aux loisirs. Liberté, égalité, fraternité!
C'est faux de dire que les associations ne rendent pas de compte sur leurs activités et qu'il n'y a pas de contrôle. Aujourd'hui les financements sont attribués aux projets et non pas sur le simple fait d'exister et d'avoir des adhérents. Tout particulièrement pour les associations qui ont des salariés. Et selon les missions des associations, elles ont même besoin d'un agrément d'un service de l'Etat ou un autre pour avoir le droit d'exercer leur activité. Agrément dont il faut renouveler la demande régulièrement. Autrement dit, il n'est pas donné pour l'éternité et son renouvellement nécessite de rédiger de nouveaux projets et de soumettre son activité à évaluation.
J'invite Hugues à venir assister aux réunions de bureau du service de soins (géré par une association) pour lequel je travail, ou bien celles de la ludothèque (gérée par une association) de laquelle je suis adhérente.
Nos "sensibilités communes" résonnent fort aux oreilles des collectivités territoriales, puisqu'elles utilisent nos prestations, et seraient surtout bien en peine de s'en passer et d'organiser celles-ci elles mêmes.
Est-ce qu'Hugues, par ailleurs, est gêné par le fait que l'argent public financent des entreprises privées à but très lucratif? Je parle du traitement des eaux, du ramassage des ordures ménagères, et j'en oublie. Il nous reste à espérer qu'elles sont contrôlées sur leurs activités.
Ai-je dénigré dans mes propos le travail effectué par LES associations ? Je ne crois pas. En tout cas ce n'était pas mon but.
Simplement il faut bien dissocier deux choses : le travail effectué, et le financement public.
Une association est-elle utile ? Globalement oui, bien sûr. Quelles que soient leur but et leur taille. Maintenant, doivent elles nécessairement être financées par les deniers publics ? Je ne le crois pas. Et je maintiens mon propos, on peut certes contrôler les comptes d'une association, mais évaluer son efficacité et le travail effectué sur le terrain est beaucoup plus compliqué.
D'une part, si l'on pousse le raisonnement jusqu'au bout, cela incite au désengagement de l'état, en tout cas le légitimise. "Pas la peine de s'en occuper, les associations sont là". D'autre part, vous le soulevez vous-même, il y a des agréments, renouvelables. Vous semblez en accepter le principe. Et donc, permettez aux décisionnaires, en l'occurence Laurent Wauquiez, de prendre ses décisions, pour l'agrément comme pour le financement. Le tout c'est que cela se fasse dans la transparence. Ainsi l'électeur, au final, sanctionne ou renouvelle le mandant de l'élu en partie sur les décisions qu'il a prises.
Pour les exemples que vous prenez, je veux bien passer pour le vilain salaud de droite, mais sachez tout de même que moi aussi je suis connecté à la vie quotidienne. Je fais partie d'associations, j'ai été hébergé quand ma fille était hospitalisée, je connais tout cela. Et étant à mon compte je n'ai pas de comité d'entreprise pour me fournir des vacances de rêve. Pourtant, je considère que ce n'est pas à la collectivité de tout financer dans tous les sens. Une collectivité territoriale utilise vos prestations ? J'en suis heureux ! Sincèrement. C'est que votre association est utile et nécessaire. Est-elle menacée de disparition ? Je parie que non. Et cela me convient. Maintenant, pour rester dans les exemples, cette association censée sauver les hérissons et qui employait 18 salariés sur fonds publics, non. Arrive un moment où la gabegie doit s'arrêter. Donner une subvention tous les ans à un club de foot, mais à quoi cela sert-il (à part clientélisme et démagogie) ? Les associations comme la vôtre n'en seront que plus légitimes et pérennes.
Enfin, pour finir, OUI, je suis gêné lorsque le service de l'eau (moins de nos déchets) est confié à des intérêts privés. Je suis contre. Voilà un service public (je considère qu'un club de foot n'en est pas un, désolé), c'est ça qu'il faut préserver. Du reste, M. Wauquiez ne l'a pas privatisé au Puy-en-Velay lorsqu'il en avait la compétence. Il n'est peut-être pas si méchant...
Mais vous voyez, là encore il y a confusion des genres. Vous me répondez sur les associations, pour finir sur les grands groupes du capitalisme sauvage. Cela complique le débat qui déjà n'est pas simple.
Merci pour votre action et respect.
Il faut des personnes comme vous pour aider ceux qui n'ont pas la possibilité de dire ou d'agir! Merci pour eux!
En toute solidarité!
La noblesse, l'intelligence n'attendent pas le nombre des années chez nos jeunes !! Bravo
Apparemment vos têtes ne sont pas seulement bien pleines mais aussi très bien faites.
Cette prime n'incarnerait-elle pas la fracture – encouragée et alimentée par nos politiques et l'Éducation nationale – qui existe depuis plus de 20 ans entre l'enseignement professionnel et l'enseignement général, entre un enseignement pour les mauvais, et un pour les bons, un pour les modestes, et un pour les plus aisés.
Il faut réhabiliter toutes les filières, toutes les trajectoires professionnelles, tous les métiers.
Etre issu d'un milieu modeste n'est pas obligatoirement un fardeau, et encore moins une insulte, mais une chose est malheureusement vraie : les personnes issues d'un milieu favorisé ont plus de chances de réussir. Le déterminisme social n'est pas encore mort !
D'accord ou pas, je salue cette initiative de la part de lycéens qui tordent le cou à l'idée reçue que les "jeunes" se désengagent des questions politiques et sociales. Bravo.
Amicalement.
bravo car en effet les coupes de budget des associations qui œuvrent tous les jours auprès des populations sont dramatiques
Et pour ceux qui voudraient garder leurs bourses, y a pas de soucis, on comprend aussi :)
Je pense que de cette démarche est une grande ouverture d'esprit ! Chacun y met son grain comme il peut et c'est beau, c'est comme ça que le monde de demain avancera !
Un grand merci à ceux qui ont pris cette initiative et qui sont allés jusqu'au bout.
Ces jeunes seraient ils sensés que les politiques???
Il n'en reste pas moins que la politique sociale de la région est lamentable.
Bien des gens critiquent les personnes engagées et eux même ne font rien pour changer les choses..
Que des jeunes comme vous s'expriment voilà peut-être l'avenir !