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En 2017, le « sans-abri aux fleurs » de Jean-Macé n’oublie pas son quartier

Entre 2013 et 2014, Adisor Ionescu a vécu sous le pont de la voie ferrée à Jean-Macé. Depuis, à chaque début d’année, il souhaite la bonne année aux gens du quartier à l’endroit-même où il vivait.

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Les vœux d'Adisor Ionescu, ancien sans-abri sous le pont ferroviaire de Jean-Macé, qu'il placarde chaque année sous ce même pont. Photo BE/Rue89Lyon

Pendant ces neuf mois, Adisor Ionescu offrait des fleurs à chaque pièce ou cigarette qu’on lui donnait. Le Progrès avait raconté son histoire.

Un jour de mars 2014, il a été sauvagement battu et son canapé de recup’ brûlé. La solidarité du quartier s’est activée autour de celui qui a été surnommé le « sans-abri aux fleurs ».

Finalement Adisor Ionescu a été relogé par le père Bernard Devert, le fondateur de l’association Habitat et Humanisme après la lecture d’un autre article.

Depuis, à chaque début d’année, il vient adresser ses vœux aux habitants du quartier. Il placarde un petit mot en souvenir de l’aide reçue de la part d’habitants du quartier. C’était le cas en 2015. Cette année encore il n’a pas dérogé à sa tradition, sur du papier de Noël fleuri.

Les vœux d'Adisor Ionescu, ancien sans-abri sous le pont ferroviaire de Jean-Macé, qu'il placarde chaque année sous ce même pont. Photo BE/Rue89Lyon
Les vœux d’Adisor Ionescu, ancien sans-abri sous le pont ferroviaire de Jean-Macé, qu’il placarde chaque année sous ce même pont. Photo BE/Rue89Lyon

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