
Vendredi 10 juillet, tous deux prenaient la plume pour expliquer qu’un
« processus de discussion (…) qui va s’intensifier dans les jours à venir pour aboutir et pouvoir, d’ici la fin juillet, jeter les bases d’une liste commune ».
Le très droitier Laurent Wauquiez, qui est parvenu sans difficulté à rallier les autres centristes, ceux de l’UDI, a juré qu’il ne ferait « aucun compromis avec le FN », casus belli pour le MoDem.
Comment Patrick Mignola justifie-t-il cette future alliance, lui qui avait assuré préférer faire cavalier seul, plutôt que de ferrailler aux côtés du maire du Puy-en-Velay ?
Il se justifie dans son communiqué, cosigné avec Laurent Wauquiez, Brice Hortefeux ou encore l’ancien président du département du Rhône, Michel Mercier, entre autres élus de la droite et du centre de la nouvelle grande région :
« Dans une période où les Français sont exaspérés par toutes les divisions politiciennes, ils attendent de leurs élus une capacité à échanger et à travailler ensemble ».
Jean-Jack Queyranne doit-il avoir peur de cette union sacrée entre la droite et le centre-droit ?

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