
Blog du Taulard #43 : « Pourquoi une majorité de gens sont favorables à la prison »
Eh bien, j’avais trouvé la parade, lorsque, encore une fois, je me posais les sempiternelles questions : pourquoi y a-t-il des prisons puisque ceux qui réfléchissent un peu disent qu’elle n’a jamais réussi ses objectifs mis en devanture, à savoir : amender l’infracteur ? Pourquoi existe-t-elle alors qu’on sait parfaitement qu’elle fabrique plus de récidive que de moutons ?
Pourquoi l’écrasante majorité des citoyens se contrefoutent des problématiques carcérales ?
C’est vrai que le judiciaire et son exécutante, la pénitentiaire, est une arme politique pour protéger le riches et les possédants, pour assurer au pouvoir une tranquillité relative face à la contestation des sans grades ou des « sans-dents », même, si à ce jour, ils sont encore plus soumis que d’habitude.
C’est vrai aussi que la punition semble, dans la tête de tous, à quelques exceptions près, un principe pédagogique. Mais cela ne suffit pas à expliquer cette volonté de ne rien savoir sur la réalité d’une taule dans son fonctionnement quotidien. En effet, pourquoi l’écrasante majorité des citoyens se contrefoutent des problématiques carcérales ?
On voit des gens se mobiliser contre les expériences animales dans les laboratoires cosmétiques et pharmaceutiques, on en entend d’autres qui s’insurgent contre l’enfermement des animaux dans les zoo, alors que les prisonniers sont moins bien traités que les bêtes de la SPA.
Je trouvais bizarre que le cœur des gens soit si sélectif. Et puis j’ai lu ce sondage : 70% des gens étaient d’accord avec l’expulsion violente et ignoble des réfugiés de la porte de la Chapelle. Outre que les « Charlie » de janvier sont passés à d’autres émotivités aussi sporadiques qu’éphémères, que l’individualisme a finalement triomphé de la solidarité, j’ai fait le lien en me disant que si les taules existaient c’est parce que la presque totalité des gens la veulent. Ils sont pour l’enfermement. Et plus encore, ils sont d’accord avec l’idée que la prison doit faire souffrir ceux qui ont commis une infraction.
La loi du talion inscrit dans l’inconscient collectif
Voilà la clé qui permet de comprendre que personne ne bouge devant les bourreaux jouissant de l’impunité. En fait la vengeance est entrée dans la norme sociale des populations, la loi du talion est un comportement inscrit dans l’inconscient collectif et y reste ancrée très fortement.
Ce qui se cache derrière l’expression : paye ta dette à la société, c’est : tu vas en chier, c’est normal et c’est bien fait ! Et c’est aussi pour ça que beaucoup croient à l’enfumage de la réinsertion, comme pour déculpabiliser cette vengeance qui les anime. Tout le monde sait que cette réinsertion n’existe pas, qu’elle est une imagerie strictement publicitaire et fantasmatique des services d’État.
Et là, lecteur, tu as beau dire tout ce que tu veux, que la prison empire les choses, que d’autres pays ferment des prisons sans pour autant devenir des territoires à la Mad Max, rien n’y fait. Invoquer la valeur fondamentale de l’humanité, les principes de dignité, l’obligation pour une communauté et sa cohérence d’inclure chacun, même s’il s’éloigne de celle-ci, c’est cracher en l’air.
C’est comme quand j’étais petit à l’école primaire et que deux gars se battaient dans la cour de récréation, le groupe se formait autour en gueulant : « du sang, du sang » avec délice et jouissance et surtout ne cherchait pas à les séparer.
Il suffit de penser aux aficionados de la corrida qui dissimulent leur soif de barbarie derrière la tradition et l’art.
Chacun a la vengeance dans le sang
Voilà, chacun a la vengeance dans le sang, même s’il ne se l’avoue pas et même s’il le réfute. Et cela, c’est bien l’homo sapiens qui l’a inventé, car ce type de réaction est absente chez tous les animaux. Ces derniers se défendent ou attaquent pour se nourrir, mais ils ignorent la vengeance.
Et si la prison est effectivement une vengeance d’état, au sens politique du terme, cette attitude des gens de pouvoir et des dominants s’appuie sur ce terrible constat : le vengeance est un réflexe qui s’est infiltré dans l’esprit de chaque individu en dépit du discours christique.
Pour, non pas redonner, mais donner une actualité à la parabole de la femme adultère, je me demande si ce travail n’est pas, pour le coup, surhumain. « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » ! On a beau dire, ça a de la gueule, qu’est ce que c’est émouvant, mais bon, ça marche seulement le dimanche, pendant la durée de la messe. La religion est juste une institution qui nous sépare de Dieu.
Alors voila, pour moi, la parade afin de ne pas sombrer dedans : ne pas leur ressembler et me déprendre de cette vengeance. Pointer à moi même cette gangrène lorsqu’elle montre le bout de son nez, non pour lui faire la guerre, car en fin de compte cela reviendrait à juste « l’introverser », si je peux inventer ce barbarisme, mais à la prendre avec douceur, la comprendre et l’apaiser. Et je n’ai, à partir du moment où j’y réussi, en aucun cas besoin ni du pardon des autres, ni de pardonner moi-même pour trouver la paix intérieure.
C’est pour cela que j’ignore la bêtise crasse du facho de service de ce blog qui projette ses propres turpitudes sur les autres et crache son venin à tout bout de champ, comme une turgescence éjaculatoire.
En même temps, il ne s’agit pas de tomber dans le béni ouiouisme. Non, je n’aime pas tout le monde, je fais fonctionner mon discernement face aux salauds et à leurs fans, et je ne vais pas tendre l’autre joue ni courber le dos. Au contraire, je vais résister, plus que jamais et combattre sans faillir. Mais je désire que mon propre comportement et mes sentiments échappent à ce déterminisme parce qu’avant tout, je suis libre !
Et la seule question qui vaille finalement pour lutter contre les prisons, c’est d’interroger chacun en lui demandant : mais pourquoi as-tu envie de te venger ou pourquoi veux-tu être complice de cette vengeance ?
Merci de votre commentaire. Je ne suis pas très copain avec les psy de tous poils, mais bon c'est anecdotique dans cet échange, puisque je m'adresse à la personne. Ce que je veux bien faire comprendre c 'est qu'il ne s 'agit pas de faire disparaître la haine. je l'ai bien sûr et elle me transperce parfois avec une fulgurance inouïe. il me faut simplement lui dire qu'elle ne va pas diriger ma vie. Je n'ai plus envie d 'avoir de geôlier. Mais la réfuter serait vain. Donc il faut l'apaiser avec compassion. Et pour y parvenir, il me suffit de me dire que je ne veux pas hurler avec les loups.
Par contre et c'est là notre divergence, je crois qu'il faut de l'action pour que l'ignominie carcérale s'arrête, en tout cas œuvrer dans ce sens. Et là l'écoute n'y suffit pas, loin s'en faut. Les grecs qui ont le courage de dire non montrent bien que l'action est indispensable face aux tombereaux de mensonges véhiculés de partout que beaucoup, par paresse, croient sans chercher plus loin et à tous les chantages, menaces et apocalypses annoncés. Or la peur est vraiment le premier moteur de la haine. C'est bien pour cela que l'action dénonciatrice est indispensable face au consensus formaté primaire.
J'ai eu le même étonnement, à la lecture de vos descriptions des conditions carcérales, concernant la mobilisation pour le bien être animal, tout aussi légitime, mais beaucoup plus médiatisé. La comparaison qui me venait à l'esprit n'était pas celle avec la SPA d'aujourd'hui, mais plutôt à une "fourrière animale" d'antan, ou du moins à l'idée que je m'en fait.
Je ne crois pas que la vengeance soit l'explication à cet aveuglement. Des amis très, très proches sont en train de vivre le pire cauchemar redouté par tout parent, causé par un chauffard récidiviste avec circonstances aggravantes, libéré après 48h de garde à vue. ils s'indignent tous de sa libération, mais pas une seule fois je ne les ai entendu prononcer le mot "vengeance". Mais plutôt "il faut qu'il comprenne"; " il faut qu'il réfléchisse"; "il faut qu'il soit puni" et "il faut pas qu'il recommence". Que la société nous propose-t-elle pour ça en dehors de la prison ? A ma connaissance, rien. Et quand il sortira de prison conduira-t-il moins vite ? Aura-t-il renoncé à ses addictions ?
Je crois que ce que tout le monde veut, dans la très grande majorité des cas c'est : plus jamais ça ! la question c'est comment on y parvient ?
à nous, vous, moi, d'autres, d'essayer, en partageant nos expériences, nos réflexions, de faire comprendre tout ca, avec tact, patience et empathie dans certains cas et fermeté dans d'autres.
Tenez bon dans le dressage/domptage de votre "fauve" intérieur, la route est longue, pleine d'imprévus, de désillusions, mais au final, ca vaut le coup.
Justement je dis bien que je ne dresse ni ne dompte la haine, je la regarde avec compassion, c'est tout a fait différent. Je la comprends et je ne lui en veux pas. Je n'éprouve aucune honte non plus puisque je perçois son mécanisme. Je lui dis juste de ne pas diriger ma vie car je suis libre.
Si vos amis s 'indignent de l'élargissement de l'infracteur, c'est qu'ils veulent la vengeance, d'une manière ou d'une autre. on peut modifier les mots cela revient au même.
D'abord cela ne changera plus rien à l'accident et à ses conséquences et on le sait l'enfermement n'arrangera rien sinon une satisfaction individuelle fondée sur la loi du talion. Justement l'ancienne fourrière où l'on ramassait les chiens au filet s'est humanisée et est devenue la SPA. Pour les prisons rien de tel en dépit des nouvelles prisons soit disant confortables. Que ceux qui appellent ça du 4 étoiles où du club Med aillent y passer 3 mois, on en reparlera alors. Prison ou punition est une erreur fatale.
Revenons à cet accident : les gens ne picolent pas par hasard, ne se droguent pas par hasard et ce n'est en rien lié comme cause principale au caractère ou aux gènes individuels, mais dépendants avant tout des conditions psycho-sociales. Conduire vite, comme un fou pour se sentir exister, avoir une grosse voiture, sont bien des modèles sociaux et des critères d'appartenance, non? La Clio ou la BMW ce n'est pas la même chose, et comme dit l'autre décérébré, si à 40 ans on n'a pas une rolex on a raté sa vie, il ne dit pas ça parce qu'il serait uniquement con.
Donc si on ne veut pas qu'il recommence, si on veut éviter la récidive, il y a d'abord la prévention réelle qui n'a jamais été inventée et ensuite l'analyse des causes qui amènent tel ou tel dans les méandres du non vivre ensemble, du chacun pour sa gueule où même le dieu pour tous fait défaut.
Lorsqu'on aborde sérieusement la question de la justice et la question carcérale, on touche à toute la société, à toutes ses normes, à son fonctionnement et surtout à son idéologie et à son humanisme. Et on ne peut régler les conséquences d'un système sans remettre en cause le dit système.
Ma notion de la vengeance est une satisfaction tirée d'un acte que l'on commettrait dans le but de nuire. Ni mes amis aujourd'hui, ni moi il y a plus de 20 ans sommes dans cet état d'esprit. Juste dans la douleur, l'incompréhension de leur part de la mécanique du système, et encore et toujours le : plus jamais ça. Et tant que la société ne proposera pas autre chose que l'incarcération comme solution, les gens ne pourront réclamer que ça, par défaut.
J'ai plus de 40 ans, je n'ai pas de Rolex, et je n'ai pas le sentiment d'avoir raté ma vie, et ceux qui pensent le contraire libre à eux ! Je me suis toujours refusée à adhérer aux critères d'appartenance, quels qu'ils soient. Je ne suis que moi, avec mes paradoxes, mes contradictions, mes blessures et mes incertitudes.
Il est évident que l'analyse des causes de la délinquance et une vraie prévention seront les clés du mieux ou bien vivre ensemble sur du long terme. Tout se joue en amont, par l'éducation parentale, une information objective et non pas orientée comme on peut le voir trop souvent. Essayer de comprendre l'autre lorsqu'il est différent de soi est primordial. Pour du court terme, pour prévenir de la récidive, les conditions carcérales sont visiblement un enjeu majeur et peut être un objectif plus facilement réalisable.
Ma conception du dressage étant uniquement bienveillante et affectueuse, j'avais perdu de vue que d'autres en avaient une conception diamétralement opposée. Mea culpa
Personne ne manque de compétence pour remettre en cause le système et ce n'est ni une question d'intelligence ou de technique. il s 'agit d’éthique humaniste, bien différente de la morale, et si chacun veut y réfléchir c'est possible. Dommage que les gens ne choisissent que ce qu'on leur propose et n'essayent pas de créer leur propres réponses en restant dans le versant moutonnier. Chacun a sa part de responsabilité et d'action dans le vivre ensemble. On peut croire que la mer est faite de milliards de gouttes d'eau, mais on peut aussi dire que ce sont les milliards de gouttes d'eau qui font la mer.
Quant à la vengeance, elle est là, même si on est persuadé de ne pas chercher à nuire. Les nuances qu'on veut introduire sont juste des cache misère qui très souvent dévoient la réflexion. Mais le conditionnement est tel qu'on transforme des classifications, des catégories en certitudes. Or les certitudes sont toujours des portes que l'ont ferme.
Et ça arrange beaucoup de gens lorsqu'on leur dit qu'il n'y a pas d'autres solutions. valable pour les taules, mais aussi pour l'économique, l'éducation......
Je crois pertinent par contre, de développer l'intérêt de l'action, alors je me lance.
Je suis dans une association de parents d'élèves. Au primaire il a fallut faire face à un jeune mammouth doté d'une capacité d'inertie phénoménale, entouré d'une cour de groupies gloussantes. Je me suis échinée à essayer de faire appliquer les quelques directive nationales qui peuvent aider les enfants dans leur différences d'apprentissages, à dénoncer les décisions arbitraires, discriminatoires et j'en passe. j'ai vociféré, explosé de colère parfois (chassez le naturel...) peine perdue. A la fin du primaire j'avais le sentiment d'avoir prêché dans le désert, craché en l'air.. eh bien finalement non, puisque au fil de mes rencontres depuis avec les instits ils me disent maintenant tenir compte de ces fameuses différences.
Au collège ca a été plus simple, plus constructif, nous avions à sa direction une personne très impliquée dans la réalisation et l'accompagnement individuel de chaque élève. Faire comprendre aux enseignants et parents que les filières professionnelles ne sont pas des voies de garages mais quand les orientations sont à l'écoute des enfants, elles peuvent etre des filières d'accomplissement de soi. Ne pas s'acharner à vouloir décrocher un bac général qui aujourd'hui tient plus de la Rolex à 30euros, suivi d'un écrémage impitoyabe à l'université. Du pur gâchis.
J'ai me suis engagée dans le Développement durable de ma commune pensant qu'il y avait là une possibilité de création d'emplois à moyen et long terme. Quand j'ai fini par comprendre que mes "co-engagés" n'étaient là que pour leur profit personnel immédiat, grosse déception. Démission. Echec.
Tout ça pour dire quoi ? Pour dire qu'il est effectivement important d'agir au quotidien, sur le terrain, dans son domaine de compétence ou de légitimité. Mais faire face à la cupidité, la bêtise, l'incompétence, la paresse et l'ignorance des quelques bonnes idées des gouvernements successifs est très énergivore et pas toujours productif. Ca demande aussi des compétences acquises ou à développer, tout aussi énergivores.
Si je pense pouvoir apporter ma goutte d'eau à votre revendication principale, place aux autres pour le reste.. en leur disant oui ! ca en vaut la peine, ca peut etre meme épanouissant, à partir du moment où l'on n'en attend rien pour soi-meme
C'est peut-être terriblement humain en effet et intellectuellement difficile à défendre: le mal étant fait, l''incarcération du coupable ne fera pas revenir une personne décédée. Comme vous le dites, la question de connaitre le cheminement qu'a emprunté le voleur ou le criminel pour finalement agir doit être posée. Aucun de nous n'est responsable individuellement mais nous sommes tous responsable. Le monde tel qu'il a évolué, le monde mené par la finance, sans pitié pour les plus faibles engendre des frustrations telles qu'elle peuvent générer des colères immenses et les actions qui en découlent.
Mais se poser de manière honnête et sans tabou la question du pourquoi donnerait un résultat tel que la conclusion en serait la nécessité d'une réorganisation totale de nos sociétés, au dépend (dépends matériel) des castes dominantes qui n'ont donc aucun intérêt à enclencher le processus de recherche.
Maintenant, la vengeance, il faut reconnaitre que ça fait du bien. Pour avoir plusieurs fois cassé la gueule à des types qui m'agressaient, j'ai pu ressentir le plaisir de les avoir mis à terre, ressentir le truc du "tu m'as cherché, maintenant tu payes" apaise la colère. La loi du talion a peut être un effet bénéfique, c'est d'évacuer la frustration et la colère que l'on ressent lorsque justement on n'a pas pu coincé notre agresseur.
Vous dites que vous voulez que vos sentiments et actions échappent à vos déterminismes, que vous êtes libre. N'étant pas un défenseur de l'eugénisme je vous suis sur ce terrain. Mais alors,ceux qui agissent en dehors de lois savent ce qu'ils risquent, il sont libres également d'agir ou non. On peut donc estimer qu'il choisissent eux même la peine qui leur est ensuite imposée s'ils se font gauler non ? La prison n'est certainement pas la solution miracle, mais au moins les règles sont elles claires pour tous.
la vengeance n'est pas une question d 'être emmerdé ou pas, elle est liée à la jalousie, l'avidité, la concurrence, que l'autre se permette de faire ce qu'on s'interdit a soi même et bien sur faire souffrir bien plus qu'on a souffert si c'est le cas. La vengeance est la domination de l'ego sur l'âme (je ne dis pas l'esprit car on confond l'esprit avec l'intelligence).
Oui, changer cela c'est révolutionner la société et contrairement à vous, je pense que c 'est une question absolument individuelle. En effet dire : c'est la responsabilité de tous, noie totalement le propos. C'est l'affaire de chacun. Chacun doit commencer à l'appliquer dans sa vie propre, à son niveau, dans le quotidien, au jour le jour, sans chercher à savoir si tous suivent ou pas. La Vengeance n'apaise pas la colère elle la justifie pour l'augmenter la suivante.
Non, la vengeance n'est pas humaine si l'on considère qu'être humain est le contraire de la sauvagerie .( je ne parle pas des animaux car eux ignorent la vengeance comme je l'ai dit). Qu'elle illusionne par un soulagement éphémère certes, mais cette satisfaction recèle un grand piège car dès qu'elle cesse alors il faut recommencer, éternellement, et cela nous entraîne à dire : bon à qui le tour maintenant? et conforter la loi du plus fort.
Enfin, non souvent les infracteurs ne savent pas vraiment ce qu'ils risquent ils n'ignorent pas bien sûr que c'est mal, mais comme ce mal existe et que certaines élites y échappent ils se disent pourquoi pas nous. Quant à la clarté des règles, elles n'enlèvent rien à l'iniquité. On a su à un moment qu'il ne fallait pas être juif comme on sait maintenant qu'il ne faut être ni rom ni arabe. Une règle qui dépend d'une loi scélérate est elle même. scélérate. of cause! la clarté n'est ni justice ni vérité.
merci pour votre commentaire. Cordialement
Ensuite, tous, y compris le "criminel" la reconstruisent ensemble.