
Ils l’avaient promis. Les représentants de chauffeurs de taxis avaient déclaré que l’arrêté préfectoral interdisant UberPop ne changeaient rien pour eux et qu’ils allaient « coincer eux-mêmes » les VTC.
Samedi soir, comme le raconte le Progrès, des chauffeurs de taxi ont bloqué des UberPop. Trois chauffeurs qui croyaient récupérer un client se sont trouvés nez à nez avec une cinquantaine de taxis. Punition : des autocollants sur les voitures. Et la police qui constate l’infraction.
Pascal Wilder, président de la fédération des indépendants du Rhône (FNTI) raconte :
« Des collègues ont commandé des voitures et ont fixé un rendez-vous boulevard Vivier-Merle devant le Novotel. L’endroit a été choisi car c’est une nasse, le but étant de les figer et de les prendre en flagrant délit. »
Il poursuit :
« Les UberPOP travaillent clandestinement. Tout citoyen a le droit d’interrompre un délit. On a prévenu le préfet qu’on monterait de telles opérations, on l’a fait. »
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