Le maire PS de Lyon vit une petite heure de gloire. Certes, Gérard Collomb n’a pas été convié à monter à Paris pour un ministère un peu costaud, lors du remaniement de cette rentrée 2014. Mais il assiste à l’avènement de ses idées, du social réformisme dont, il est vrai, il fait la promotion depuis quelques temps déjà.
Au journal l’Expansion, le sénateur-maire (qui se présente de nouveau aux élections sénatoriales imminentes) confie un secret de Polichinelle :
« Nous étions deux au bureau national à ne pas avoir voté le projet socialiste pour la présidentielle car nous le trouvions irréaliste: Manuel Valls et moi. »
C’est justement sa proximité avec le Premier ministre qui a largement fait penser que Gérard Collomb aurait pu décrocher son maroquin.
Pour la Métropole, qu’il a dessinée et qui verra le jour en janvier 2015, le président du Grand Lyon estime que « tout le pays prendra bientôt cet exemple ». Rien que ça. Rien que ça et rien de nouveau dans la position de Gérard Collomb qui mise également sur des partenariats public-privé dans un contexte économique difficile pour l’Etat.
Lors d’une visite dédiée à la presse locale, il avait suggéré que le fonctionnement de la planche à billets n’était pas une solution. Selon lui, le seul moyen pour la France de sortir d’une situation de déficit fort, c’est qu’elle « se serre la ceinture ».
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