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« Facho land » : intimidations après notre article sur l’extrême droite dans le Vieux Lyon

Le 29 mars dernier, nous avons publié Le Vieux Lyon ne veut pas devenir « Facho land » (saison 2) à propos de l’extrême droite radicale qui gagne du terrain dans ce quartier historique de Lyon.

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Inscriptions sous l'interphone du domicile lyonnais de Laurent Burlet. ©LB/Rue89Lyon

En moins d’une semaine, le journaliste qui a signé l’article et deux acteurs du quartier ont fait l’objet d’intimidations et de menaces.

Mardi 4 avril, six jours après la publication de l’article, son auteur, Laurent Burlet a trouvé sur le mur d’entrée de son immeuble ce message :

Inscriptions sous l'interphone du domicile lyonnais de Laurent Burlet. ©LB/Rue89Lyon
Inscriptions sous l’interphone du domicile lyonnais de Laurent Burlet.Photo : LB/Rue89Lyon

« On sait ou te trouver Laurent »

L’auteur l’a écrit avec une faute (« ou » au lieu de « où »). L’inscription était accompagnée, en guise de signature, d’une croix celtique, le symbole de l’extrême droite nationaliste.

Cette inscription menaçante a clôturé une semaine d’intimidations diverses menées à l’encontre d’acteurs du quartier du Vieux Lyon, qui avaient tous été interviewés dans l’article.

Mercredi 29 mars, quelques heures après la publication de l’article, Philippe Carry, « l’horloger de Saint-Paul », a reçu la visite d’une personne qui s’est présentée comme travaillant au « Point d’encrage », le salon de tatouage voisin piloté par le dirigeant du GUD Logan Djian.

Cette personne a fait le chemin jusqu’à la boutique de la rue Juiverie pour lui reprocher d’avoir « parlé à un journaliste ».

Autocollants du GUD sur la vitrine de la MJC du Vieux Lyon. ©DR
Autocollants du GUD sur la vitrine de la MJC du Vieux Lyon. ©DR

Dans la nuit du vendredi 31 au samedi 1er avril, à la veille de l’assemblée générale de l’association, la MJC a été ciblée par un collage en règle de stickers du GUD.

Dans les deux cas, l’horloger de Saint-Paul et le directeur de la MJC interviennent nommément dans l’article.
Pour eux, il s’agit de toute évidence d’actes d’intimidation.

Ce ne sont pas les premières que ces acteurs subissent. Mais, cette fois-ci, elles font suite à un article de presse.​ Notre journaliste a déposé plainte.

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