Canicule : le calvaire des locataires des Pentes de la Croix-Rousse
Partout dans Lyon, des locataires subissent la canicule dans des logements transformés en bouilloires. Dans les Pentes de la Croix-Rousse, un secteur sauvegardé, l’absence de volets est pointée du doigt. Les propriétaires avancent l’impossibilité de faire des travaux dans un quartier à haute valeur patrimoniale. Un argument réfuté par les architectes des bâtiments de France.
Dans le touristique quartier des Pentes de la Croix-Rousse, des locataires vivent dans des logements « bouilloires » avec la canicule.Photo : PL/Rue89Lyon.
« La nuit, je redescends difficilement en dessous de 27 degrés dans ma chambre. L’été dernier, les températures pouvaient monter à 38, 39… »
Salomé vit en collocation au quatrième étage, dans les Pentes de la Croix Rousse (Lyon 1er). Un charmant bâtiment, vu de l’extérieur. Sauf qu’à l’intérieur, c’est une étuve. Cet immeuble typique de l’héritage canut, avec de grandes fenêtres, est dénué de volets.
Comme ses voisins, la jeune femme s’en remet au système D dès que le thermomètre s’emballe, comme ce week-end du 21 juin, où les 40°C ont été frôlés à Lyon.
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