À Lyon, l’année 2025 a été marquée non pas par une, ni deux, mais bien quatre événements liés à la Pride. La ville a ainsi vu passer la Pride radicale lesbienne en avril, la Marche des fiertés, le 14 juin, « Les rues de l’amour et des fiertés » le même jour (un événement organisé par des opposants à la Pride officielle)… Et accueille ce week-end la Pride révolutionnaire.
Ce samedi 28 juin, cette manifestation partira de Jean-Macé à 17 h 30. Derrière cette mobilisation, un collectif TransPédéGouines et une vingtaine d’organisations radicales, queer, anticoloniales et anticapitalistes. Un événement qui se veut héritier des Prides de nuit – des manifestations se revendiquant plus radicales – qui avaient déjà marqué les rues lyonnaises.
Cette année, le collectif et les organisations élargissent leurs revendications habituelles. Ils dénoncent la mutilation des personnes intersexes et exigent la reconnaissance de la parentalité lesbienne et transgenre, tout en apportant leur soutien aux peuples opprimés de Gaza aux territoires d’Outre-mer. Leur mot d’ordre : « France hors des colonies : nos corps ne sont pas des territoires ».
Une nouvelle Pride anticoloniale et anticapitaliste à Lyon ?
Un air de déjà-vu ? Les revendications anticoloniales et anticapitalistes rappellent la Marche des fiertés organisée par le Comité fiertés en lutte, le samedi 14 juin. Si cela peut paraître faire doublon, pas de mauvaises guerres entre les événements a priori : le CFL fait même partie de l’appel au rassemblement. L’idée est d’insister, cette fois-ci, sur le lien entre les luttes anti-impérialistes et anti-colonisation, en marge des autres rendez-vous queer.
Ce samedi, les organisations révolutionnaires (NPA, l’Union des jeunes communistes, les syndicats étudiants, l’UCL, etc.) seront présentes. Elles n’avaient pas été conviées pour la Marche du 14 juin.
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