Il y a du monde devant l’usine Cotelle de Rillieux-la-Pape, ce lundi matin. Moins à l’intérieur. Bien installés avec barnums, cafés, chaises et chocolats, une soixantaine de salariés bloque la dernière fabrique de Javel Lacroix, appartenant au groupe américain Colgate-Palmolive. Comme chaque jour, campés devant la grande entrée bleue des lieux, ils demandent à ce que soit sauvé leur lieu de travail, celui qui les a vus évoluer, pour certains, plus de 35 ans.
Depuis le 28 mars, les machines qui permettaient la production d’eau de Javel sont à l’arrêt. Après des négociations infructueuses avec la direction, 90 % des salariés (plus de 70% selon la direction) se sont mis en grève. Le groupe Colgate-Palmolive a annoncé partir vers de nouveaux cieux au nom de la nécessaire « compétitivité ». Un véritable coup de massue.

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