Il est aux alentours de 17 h ce jeudi de fin janvier, Cour Gambetta (Lyon 3e). Sur la terrasse de l’épicerie « De l’autre côté de la rue », Violette Foucard salue quelques habitués, venant faire leurs emplettes.
Cette salariée-sociétaire de ce commerce emblématique de la sphère militante de gauche lyonnaise est inquiète. Ce petit supermarché engagé, dont la vocation est de payer convenablement les producteurs, est en difficulté. « On sait qu’on a une clientèle derrière nous, c’est aussi pour ça qu’on ne veut pas que ça ferme », lâche-t-elle en regardant les clients du coin de l’œil. Depuis plusieurs années, les dettes de cette société coopérative se creusent.

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