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Une « punition » ? Le bar Les Valseuses de nouveau fermé dans les Pentes de la Croix-Rousse

[Info Rue89Lyon] [1/2] Il avait réouvert il y a quatre mois à peine : le bar historique des Pentes de la Croix-Rousse, les Valseuses, affiche de nouveau porte close cette semaine. Cette fois-ci, la décision est venue de la préfecture. Malgré cela, le gérant vise les services de la ville de Lyon, particulièrement motivés, selon lui, pour fermer l’établissement.

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Les Valseuses
Rue Chapet, les Valseuses sont fermées depuis début, dans les Pentes de la Croix-Rousse.

C’est un nouveau coup dur pour les fans de l’esprit punk de Lyon. Depuis le mardi 31 octobre, le bar historique Les Valseuses a de nouveau fermé ses portes, dans les Pentes de la Croix-Rousse. L’héritier du Bistroy, repris en 2009 par l’actuel gérant, Mouz, se retrouve arrêté dans son activité pour la deuxième fois de l’année. Il avait réouvert il y a quatre mois à peine, le 21 juin 2023. Avant ces déboires administratifs, le bar n’avait jamais fermé.
Cette fois-ci, l’arrêté, que s’est procuré Rue89Lyon, est signé par la préfecture. Il met en avant des enregistrements faits aux alentours du bar. On peut notamment y lire :

« Le 31 juillet 2023 à 23 h 05 de la musique émanant de l’établissement était audible dans les parties communes du rez-de-chaussée de l’immeuble du 26 rue Imbert-Colomès [rue voisine du bar, Ndlr] »

Ou encore :

« Le 4 août 2023, à 23 h, de la musique avec basses émanant de l’établissement était entendue depuis la porte du rez-de-chaussée et des bribes de conversation et des rires étaient perçus au deuxième étage »

Des motifs qui n’ont pas de valeur pour Mouz, le patron des Valseuses. « Ce type d’enregistrements ne peut pas être fait les fenêtres ouvertes. Or, là, on voit bien que cela a été le cas », râle-t-il. Connaisseur, il l’assure : les services de l’écologie urbaine de la Ville de Lyon avaient déjà attaqué le Bistroy, ancêtre des Valseuses, sur ces mêmes motifs. Ils avaient perdu devant les tribunaux. 
Dépité, il maugrée sur « l’acharnement » de la police municipale contre son établissement. Selon lui, en un mois et demi, le bar a dû payer cinq amendes pour tapage nocturne. « Une fois, nous avons été verbalisés alors qu’il n’y avait qu’un seul client dehors qui fumait une cigarette », souffle-t-il.

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