C’est par 35 degrés ce samedi 8 juillet que la « marche pour la justice » s’est élancée de la gare de Vénissieux aux alentours de 15h. Ces conditions difficiles n’ont pas arrêté celles et ceux qui continuent de se mobiliser avec force plus de 10 jours après la mort de Nahel, cet adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre.
La banderole en tête de cortège affiche : « En deuil et en colère ». Des mots qui définissent bien l’émotion qui a régné tout au long de la marche. Les participant·e·s – 450 selon la préfecture, 1200 selon les organisateurs – ont crié leur soutien et leur indignation sans qu’aucun débordement ne soit recensé. Contrastant ainsi avec les nuits de révolte qui ont éclaté dans l’agglomération lyonnaise et ses quartiers populaires, notamment aux Minguettes, à Venissieux, les 29 et 30 juin. Peu de policiers sont d’ailleurs présents sur place, ils sont une dizaine à sécuriser les contours de la manifestation.
Un peu partout en France, des marches comme celle-ci ont été organisées. Le Comité pour Adama (jeune homme mort en 2016 lors d’une interpellation policière) s’est vu interdire sa marche annuelle dans l’Oise et à Paris.
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