À Lyon, la fête de la musique s’est soldée par un affrontement à coups de poings, de pieds, de bâtons et de barres de fer, en plein centre-ville. Des querelles entre fêtards imbibés, qui auraient viré à la bagarre ? Pas du tout : une « embuscade » de l’extrême droite radicale lyonnaise.
Le 21 juin, plusieurs associations, collectifs et syndicats d’extrême gauche ont organisé une « fête de la musique populaire », en hommage notamment à Steve Maia Caniço, décédé suite à une charge policière le 21 juin 2019 à Nantes. Son corps avait été retrouvé un mois plus tard dans la Loire. À la commémoration de cette soirée tragique, s’est ajouté un vaste mouvement de soutien aux Soulèvements de la Terre, dissous le matin même en Conseil des ministres.
Vers 20h, une foule s’est massée au point de rendez-vous, place de la République, au cœur du centre-ville de Lyon. Le cortège, constitué d’environ 400 militant·es d’extrême gauche, écologistes et de personnes simplement désireuses de montrer leur soutien avant d’aller faire la fête, s’est ébranlé en direction de l’Hôtel de Ville de Lyon. Les manifestant·es ont ensuite fait demi-tour, avec comme objectif la place Carnot. Quelques mètres avant d’y parvenir, des militants d’extrême droite leur ont barré la route, d’après les témoins interrogés par Rue89Lyon.
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