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Maher ex-livreur à Lyon : « Notre société ne veut pas des coursiers, elle veut des esclaves »

Maher était salarié à Just Eat à Lyon. Militant pour les droits de livreurs, il constate que les conditions de travail empirent.

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Quatre livreurs Just Eat dont deux syndiqués CGT ont tenté d'intercepter le DRH parisien à Lyon afin d'obtenir des informations sur le PSE. ©LS/Rue89Lyon

À partir de ses 21 ans, Maher* (il s’agit d’un nom d’emprunt) a travaillé comme coursier pour Deliveroo, puis Uber Eats et finalement Just Eat. Cette société est la seule de cette envergure a avoir (rapidement) pris le parti de salarier ses livreurs. Aujourd’hui, à 25 ans, Maher a non seulement été licencié pour raisons économiques mais ne peut plus monter sur un vélo car il est traumatisé. Il a failli perdre la vie, percuté par une voiture lors d’une livraison.

S’il n’avait pas été salarié au moment de son accident -et donc placé en arrêt maladie- il aurait sombré dans la précarité après avoir échappé à la mort. Pourtant, aujourd’hui, Just Eat a fait le choix de licencier tous ses livreurs salariés en province, pour les remplacer par des coursiers auto-entrepreneurs de l’entreprise Stuart, une filiale de La Poste. Rue89Lyon a rencontré Maher, qui nous a raconté ses quatre années de carrière comme coursier, qui l’ont laissé exsangue et dépité. Voici son témoignage.

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