Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Sorties à Lyon : la sélection culture de la rédaction du 22 au 28 février

Des cours pour tous, du théâtre pas comme les autres, des musiciennes prodigieuses et des perruques, voilà quelques unes des recommandations sorties à Lyon de la semaine. À compléter, bien sûr, par vos bons plans en commentaires.

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Sorties à Lyon Mélissa Laveaux

Le Grand sommeil

Après Famille Royale, le metteur en scène Thierry Jolivet se présente avec un nouveau tour de force. À la croisée de films choraux comme Magnolia ou Short Cuts (un écran en fond de scène donne une dimension cinématographique à l’ensemble) mais aussi de Dostoïevski et David Foster Wallace (auteur culte de L’Infinie Comédie), Sommeil sans rêve est un véritable thriller. Fait de l’entrelacs de 12 destins d’hommes et de femmes, d’histoires de vie et de mort. Un spectacle à la hauteur de son ambition qui propose de se familiariser avec chacun des personnages à travers une mini-série tournée à Lyon.

Sommeil sans rêve, au théâtre des Célestins du 23 février au 4 mars.

Des enquêtes sur l’industrie agroalimentaire

Deux fois par saison, journalistes et artistes se retrouvent au Théâtre du Point du Jour, s’emparent d’un sujet d’actualité et le « mettent en pièce ». Pour cette 6ème édition de Grand ReporTERRE, il sera question de défendre le journalisme d’investigation cher à notre média local et, plus particulièrement, les enquêtes dans le domaine de l’agro-alimentaire. 

Ce sont les les journalistes Morgan Large (Splann ! / Radio Kreizh Breizh / associée à Inès Leyraud, Algues vertes) et Hélène Servel (Reporterre / Marsactu) qui sont invitées.

Pour l’occasion, le dispositif scénique choisie par Aurélie Van Den Daele est à la croisée d’un univers radiophonique, où l’on pourra entendre les matériaux d’enquêtes des deux journalistes, et d’un univers sonore, « où le mistral soufflera sur les routes bretonnes ».

Grand ReporTERRE, au Théâtre du Point du jour, les 23 et 24 février.

La journaliste Morgan Large
La journaliste Morgan Large

La Pianiste

Quand on dit que la valeur n’attend pas le nombre des années, avec Marie-Ange Nguci, la valeur n’attend vraiment pas. La pianiste roumaine est ainsi entrée au Conservatoire de Paris à 13 ans avant d’obtenir son master en trois ans au lieu de cinq. Elle en a ensuite profité pour avaler tous un tas d’autres diplômes (analyse musicale, direction d’orchestre, un doctorat à la City University de New-York) et une cascade de prix. À l’aise tant dans le baroque que la musique romantique ou contemporaine, en solo comme avec orchestre, la jeune prodige de 24 ans propose un récital exceptionnel. Autour d’œuvres du claveciniste du XVIIe Johann Froberger. Mais aussi de compositeurs du XXe, de Rachmaninov à Ravel, de Prokofiev à Escaich.

Récital Marie-Ange Nguci, à l’Auditorium le 24 février.

Wonder women

Grande promotrice de la créolisation musicale, Mélissa Laveaux met à profit ses origines haïtiennes pour cultiver le mélange propre à sa culture. Mais va aussi bien au-delà. Sur son nouveau disque, qu’elle vient présenter à Lyon, elle propose une série de berceuses qui évoquent des figures héroïques (comme Jackie Shane, chanteuse soul trans) ou mythiques (comme la déesse primordiale Lilith). La chose s’appelle Mama forgot her name was miracle et Mélissa Laveaux vient le présenter sur scène.

Mélissa Laveaux, au Transbordeur le 24 février.

Rien pour vos cheveux

Thomas Poitevin fait partie de cette douce armée qui a rendu le confinement du printemps 2020 beaucoup plus supportable. C’est même pile à ce moment-là que le comédien s’est révélé avec sa galerie de personnages. Parmi eux Daniel le grand-père taquin et bougon ou Laurence administratrice d’une scène subventionnée légèrement au bout du rouleau. Avec juste quelques perruques de qualité aussi médiocre que son jeu est tout en justesse. Devant l’enthousiasme général, il en a évidemment fait un spectacle où ses personnages prennent vie sur scène un peu plus longuement que dans ces pastilles vidéo. À voir absolument.

Thomas joue ses perruques, à l’Aqueduc (Dardilly) le 24 février et au Centre Culturel Charlie Chaplin (Vaulx-en-Velin) le 27 février.

Retour à l’Ecole

Vous vous intéressez aux questions urbaines et anthropocènes. D’une vous avez raison. De deux, c’est le moment de faire le plein de cours. Pour cela, il y a l’Ecole urbaine de Lyon qui a entamé une série de cours publics pluridisciplinaires au nombre de 6 lors de son festival « A l’Ecole de l’Anthropocène », le mois dernier. Non seulement les vidéos sont accessibles en rattrapage sur la chaîne Youtube de l’Ecole mais en plus possibilité est faite à chacun d’assister aux prochaines sessions à partir du 27 février. Qu’on se rassure, sur le modèle des universités populaires, aucun diplôme n’est requis pour assister aux cours. Exemples : « De la Terre à la Lune, vers un nouvel écosystème ? », « Inversion : Naviguer à contre-courant dans un monde incertain », ou « Controverses à l’ère de l’Anthropocène. Période 1 : les rapports contrariés de l’homme à l’animal »…

Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon, à la Cité des Halles à partir du 27 février.








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