Au premier abord, c’est surtout la franchise du regard d’Amal* (son nom a été modifié) qui interpelle. Puis, son calme olympien, qui contraste beaucoup avec la fébrilité de son fils. De petite taille, les cheveux mi-longs, elle semble habituée à sillonner la ville main dans la main avec le petit garçon qui ne la quitte jamais des yeux.
Parfois, Amine* (son nom a été modifié) arrive à se calmer en se concentrant sur le téléphone de sa mère, ou sur la valse des serveurs qui slaloment entre les tables du grand café de la place Carnot. Puis, rattrapé par son hyperactivité, il recommence à s’agiter spasmodiquement ou à crier.
« Je n’ai pas eu trop de difficultés à faire reconnaître sa différence auprès de la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH), il est suivi par une accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH) à l’école. Par contre, il n’existe pas de procédure, d’aide au logement pour les femmes seules comme moi qui ont un enfant en situation de handicap », explique Amal.
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