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Sorties à Lyon : la sélection culture de la rédaction du 7 au 13 décembre.

Semaine de la Fête des Lumières oblige, celle-ci occupe une grande partie de nos sélections de sorties à Lyon. Pour le reste, du théâtre engagé et poétique, un musicien concerné, et un peintre amoureux. Un panorama à compléter de vos suggestions en commentaires.

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Sorties à Lyon Pueblo David Murgia

Que les Lumières soient

On ne va pas vous faire l’affront de vous présenter la Fête des Lumières. Vous connaissez et vous vous y rendrez ou pas, en fonction de votre tolérance à la foule. Car globalement, le schéma sera un peu le même que l’an dernier. Soit des animations illuminées essentiellement concentrées sur la Presqu’île, le Parc de la Tête d’or et, pour les enfants (si tant est qu’il y ait des illuminations exclusivement pour adultes), le Parc Sergent Blandan.

Une trentaine d’artistes seront présents, comme l’an dernier, mais davantage concentrés sur l’Europe de la création lumineuse. Avec pas mal d’artistes inédits à la Fête, comme les duos Onionlab (Espagne) ou Studio Toer (Pays-Bas). À voir également parmi ces nombreuses propositions, le spot toujours prisé de la cathédrale Saint-Jean, confié au mapping génératif de l’Espagnol Filip Roca. Et les Inooks (parents des Anookis) qui joueront (et pas qu’un peu) avec les œuvres du Musée des Beaux-Arts aux Terreaux.

Fête des Lumières, du 8 au 11 décembre sur la presqu’île, au Parc de la Tête d’or et au Parc Sergent Blandan.

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Fête des Lumières : Grand Mix au Musée des Beaux-Arts, place des Terreaux. Photo : Inooks

Sapes et secousses à Lyon

Fête des Lumières, toujours. À priori, la sapologie (l’art de de se vêtir revendiqué par certains congolais) n’a pas grand-chose à voir avec l’événement. Sauf dans le cas du Bal Lumière aux Subs. Où les Ateliers des Artistes ambianceront (danseurs et musiciens) le public en l’initiant à cette pratique. De la Rumba congolaise, des tenues hautes en couleurs, ces deux soirées obligatoirement intitulées Sapés comme jamais seront lumineuses. Les deux jours suivants, le collectif A/R prendra le relais avec Shake Shake Shake, à base de danse, musique, et lumière forcément. 6 musiciens et 13 danseurs se colleront à l’affaire. Une belle manière de vivre les dernières heures du Kraken qui abritera l’événement. Et sera démonté dans les jours suivants pour être, en partie, recyclé à la Duchère.

Le Bal Lumière, les 8, 9 (Sapés comme jamais), 10 et 11 décembre (Shake Shake Shake)

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Bal Lumière. Shake Shake Shake. Photo : Paul Bourdrel

Autour du monde réel

Ça ne fait pas de mal de se coltiner au monde réel de temps en temps. Eh bien avec Dominique A, on est servis. Le chanteur de Provins entame en effet une tournée baptisée Le Monde réel, en écho logique à l’album du même titre paru cette année. Un disque surprenant, même pour Dominique A, aux arrangements volontiers grandioses et cinématographiques sur une thématique un rien plombante – mais pour un résultat rassérénant malgré tout : le délitement et la fin à venir du monde. Cela donne un album sublime et des concerts à venir qui promettent de l’être tout autant.

Dominique A, au Radiant-Bellevue le 13 décembre.

Des anges mineurs

Un événement très attendu que cette incursion du metteur en scène David Murgia dans le théâtre politique d’Ascanio Celestini, à la symbolique forte.

La première pièce, Laïka, un monologue puissant (interprété par David Murgia lui-même) accompagné à l’accordéon, met en scène un messie revenu sur terre pour rencontrer l’humanité du XXIe siècle, se confrontant rapidement à la réalité des laissés pour compte.

Pueblo est le deuxième volet d’une trilogie de Celestini, que les deux hommes, auteur et metteur en scène, font passer, sur un parking de supermarché, du statut de clochards célestes à celui d’anges de lumières. Un must-see de cette fin d’année.

Laïka et Pueblo, jusqu’au 17 décembre au Théâtre des Célestins.

Nature, peinture

À la question impossible : qui est le plus grand peintre français de l’histoire, il serait tout à fait possible de répondre : Poussin. D’ailleurs, c’est l’avis d’un certain nombre de spécialistes. L’une des raisons pourrait résider dans le fait que derrière un classicisme proche de l’absolu, le peintre cachait un certain intérêt (une obsession?) pour le sensuel, l’érotisme et pour tout dire le salace. Le tout habilement camouflé sous un vernis mythologique convoquant souvent Les Métamorphoses d’Ovide. C’est cet aspect -qui n’est pas dénué de sel- de l’œuvre de Poussin que propose de mettre en lumière le Musée des Beaux-Arts, à travers pas moins d’une quarantaine d’œuvres du maître.

Poussin et l’amour, jusqu’au 5 mars 2023 au Musée des Beaux-Arts


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