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Écoféminisme à Lyon : polémique autour d’une conférence « transphobe »

À Lyon, une conférence sur l’écoféminisme taxée de « transphobe » aurait dû se tenir ce week-end à Maison de l’Écologie. L’événement a été annulé suite à des réactions sur les réseaux sociaux.

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Une conférence « transphobe » était elle organisée à la Maison de l'Écologie de Lyon ? Photo Pexels par Luis Quintero

Ce n’est pas la première fois que Floraisons, un média anarchiste et écologiste, est invité à donner des conférences à la Maison de l’Écologie de Lyon. Ce tiers-lieu, situé dans les Pentes de la Croix-Rousse (Lyon 1er), est présidé par Samuel Mecklenburg, adjoint à la culture EELV du 4è arrondissement de Lyon. Le lieu avait déjà accueilli deux autres conférences de ce média depuis 2019, sur l’écologie radicale et sur les nuisances de la métropolisation.

Ces précédentes conférences n’avaient, semble-t-il, pas ému les foules. En revanche, celle prévue ce week-end, les 19 et 20 novembre, intitulée « Écoféminisme et résistance » a provoqué plus d’une centaine de réactions de mécontentement sur Twitter et Instagram. Il est reproché au média d’être transphobe, c’est-à-dire d’être hostiles envers les personnes transgenres ou de nier leurs droits :

« Donc la Maison de l’écologie de Lyon, après avoir parlé d’écologie queer invite les transphobes Deep Green Resistance (DGR) et Floraisons pour parler « Écoféminisme et résistance », au lieu d’inviter Myriam Bahaffou qui en parle d’un angle écoféministe, queer, décolonial et racisé ? », fustige l’un d’eux, retweeté 130 fois depuis.

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