« Je pensais vivre avec des fuites urinaires toute ma vie. Je me sentais démunie, comme si je l’avais mérité », se remémore Marie* (son prénom a été modifié), 42 ans. Mère de trois enfants, elle habite une petite ville au sud-est de Lyon. Elle a quitté il y a dix ans le père de ses enfants, après six années d’une relation émaillée de violences physiques, psychologiques et de viols.
« Je n’avais pas vraiment envie de partir, j’avais surtout envie de me jeter par la fenêtre. Mais je me disais : j’ai des enfants, si je meurs, ils vont rester avec lui. Alors un jour on s’est enfuis chez mes parents. Il a essayé de nous en déloger mais on a tenu bon. »
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