Le chiffre donne le tournis : un groupe de vers de terre a besoin d’environ 90 jours pour doubler sa population. Sur cette plateforme agricole située à une quarantaine de kilomètres au sud de Lyon, vivrait aujourd’hui une tonne de spécimens.
Difficile d’imaginer une telle profusion de vie en passant par hasard devant le Gaec du Mûrier, à Saint-Joseph, une petite commune de la Loire. Depuis 2018 pourtant, la ferme nichée entre Rive-de-Gier et Givors accueille un élevage de vers de terre, fruit d’un partenariat avec la société lyonnaise Terrestris.
En plus de se multiplier, les vers travaillent en permanence à transformer les déchets organiques en lombricompost. Comme tout compost, celui-ci permet d’améliorer l’état physique, chimique et biologique d’un sol cultivé. Le lombricompost ressemble à de l’humus, une matière noire et humide au toucher, présente naturellement dans des terres fertiles.
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