
La qualité de l’air s’annonce mauvaise ce mercredi 13 juillet à Lyon, avec une nette dégradation prévue pour le 14 juillet.
A Lyon, l’été est synonyme de terrasses, de festivals, de farniente… et de pics de pollution à l’ozone. Cette année encore, le 14 juillet ne fait pas exception. L’observatoire régional de la qualité de l’air Atmo alerte sur une dégradation préoccupante de la qualité de l’air à Lyon à compter de ce mercredi 13 juillet et qui devrait aller crescendo le lendemain, jeudi 14 juillet.
Des concentrations en ozone préoccupantes attendues à Lyon
En cause : l’ozone, un gaz issu de la réaction entre les rayonnements du soleil et divers polluants émis notamment par le transport routier, l’industrie ou encore l’agriculture. Or, lorsque sa concentration dans l’air est élevée, ce gaz peut impacter les plus fragiles :
« L’ozone est nocif pour notre santé, il peut provoquer des toux, des altérations pulmonaires et des irritations oculaires », prévient Atmo.
Pour l’observatoire, la qualité de l’air est considérée comme mauvaise quand les niveaux d’ozone dans l’air dépassent le seuil de 130 µg/m3 (microgrammes par m3). La préfecture, elle, se base sur les seuils règlementaires en vigueur et place la barre un peu plus haut, à 180 µg/m3.
Ce mercredi 13 juillet, Atmo annonce des concentrations en ozone de 120 µg/m3 à Lyon, qui devraient monter jusqu’à 150 µg/m3 le lendemain en raison de l’absence de vent. Ainsi, jeudi 14 juillet, la qualité de l’air est jugée « mauvaise » par l’observatoire, à Lyon comme sur la majeure partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

A Lyon, comment se protéger de la pollution ?
Pour se protéger, l’observatoire conseille fortement de limiter les activités physiques intenses, de sortir le matin ou le soir après 20h, de fuir le trafic automobile et d’aérer son logement au moins 15 minutes deux fois par jour, tôt le matin et la nuit.
Les femmes enceintes, enfants en bas âge, personnes âgées et personnes atteintes de pathologies respiratoires ou cardiaques étant particulièrement sensibles aux effets nocifs de l’ozone, elles ne doivent pas hésiter à contacter un médecin en cas de gêne respiratoire ou cardiaque. Atmo note également que l’utilisation d’un masque anti-pollution à Lyon ne réduit pas l’impact sanitaire de la pollution.

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