C’est un fléau qui gangrène les services de l’aide sociale à l’enfance. Depuis plusieurs années, les cas de prostitution de mineurs se multiplient dans la métropole de Lyon comme dans le reste du pays. En première ligne, les travailleurs sociaux constatent, chaque jour, le développement de réseaux criminels dont le travail est facilité par de nombreuses applications mobiles et sites Internet.
« En foyer, il m’est arrivé d’avoir 80% des dossiers avec des cas de prostitution », raconte Laura *, travailleuse sociale de la métropole de Lyon.
La jeune femme a quitté son poste en foyer en fin d’année dernière, épuisée. Pourtant, elle dit encore « on » quand elle parle du travail qu’elle a mené avec ses collègues. Comme d’autres confrères que Rue89Lyon a pu interroger, elle a fini par prendre de la distance par peur de sombrer.
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