Il est passé rapidement, le temps d’un café. Ce mardi, 19 h 30, Ninon (le prénom a été modifié) rentre tout juste du travail. Depuis un mois, cet Albanais travaille sur des chantiers à 40 minutes de Lyon en transport en commun. Ce matin-là, il est parti à 6 h du matin et vient de revenir en bus.
« Une voiture sans permis, ce serait mieux pour y aller, note-t-il. Mais c’est déjà bien. »
Résident d’un squat à Villeurbanne, le jeune homme n’est pas du type à s’apitoyer. Coiffeur, carrossier, travailleur dans le BTP…

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