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Julie Siboni, ex-étudiante à l’Université Lyon 2 : « Ce prof a cassé ma vie »

Troisième volet de notre enquête sur les abus du « monsieur cinéma » de l’Université Lyon 2. Avec Julie qui a, la première, témoigné.

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Julie Siboni / enquête Rue89Lyon - DR

Julie Siboni fait partie des anciennes étudiantes qui ont décidé de témoigner des faits de harcèlement sexuel dont elle accuse le principal professeur de cinéma de l’Université Lyon 2. Elle raconte être restée sous son emprise pendant trois ans et avoir dû quitter la fac pour lui échapper.

En avril 2021, plusieurs anciennes étudiantes de l’Université Lyon 2 décident de briser le silence sur le comportement abusif d’un de leurs enseignants de cinéma, toujours en poste. Il s’agit de Jacques Gerstenkorn, une figure incontournable du monde universitaire du cinéma à Lyon, professeur à l’Université Lyon 2 depuis une trentaine d’années.

Ces anciennes étudiantes ont ainsi voulu raconter à Rue89Lyon la stratégie rodée de l’enseignant, pour se rendre indispensable dans leur cursus scolaire et leur avenir professionnel. Elles témoignent d’une véritable emprise, qui a débouché sur des situations de harcèlement sexuel voire d’agression sexuelle.

Rencontre avec l’une de ces ex-étudiantes de l’Université Lyon 2, Julie Siboni. A 38 ans, elle est aujourd’hui réalisatrice de films. Le harcèlement sexuel qu’elle accuse Jacques Gerstenkorn de lui avoir fait subir pendant ses trois ans à l’Université Lyon 2 a laissé des traces indélébiles dans sa vie.

Julie Siboni à l'automne 2006, juste après avoir quitté l'Université Lyon 2 pour échapper à son professeur de cinéma
Julie Siboni à l’automne 2006, juste après avoir quitté l’Université Lyon 2 pour échapper à son professeur de cinéma. DR

« J’ai conservé les mails de Jacques Gerstenkorn par crainte qu’il dépasse un jour les bornes »

Julie Siboni fait la connaissance de Jacques Gerstenkorn dès ses premiers jours à l’Université Lyon 2, en septembre 2001, à l’occasion d’une intervention du professeur pour présenter le cursus cinéma. Deux années plus tard, en troisième année de licence, elle le retrouve en cours. Au printemps 2004, l’étudiante ne trouve pas de stage, pourtant indispensable pour valider sa licence.

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IEP Sciences Po Lyon

Photo : OM/Rue89Lyon

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