
Dans la continuité de la manifestation de ce samedi, une autre manifestation qui était prévue le mercredi 31 mars à Villeurbanne a été interdite par le préfet.
Dans la foulée du week-end européen de mobilisation européen pour le droit au logement, une autre manifestation était prévue le mercredi 31 mars à 16 heures sur le parvis du TNP, à destination de l’Île de l’Egalité. Elle a été interdite car elle n’aurait pas pu assurer le respect des consignes sanitaires.
La manifestation “Mobilisation autour de la question du mal-logement et des expulsions dans la métropole de Lyon” était pourtant déclarée. C’est à la vue d’un autre événement facebook, non déclaré à la préfecture, “Carnaval contre toutes les expulsions” que le préfet aurait pris sa décision.
Une manifestation ou deux ?
Comme le préfet l’écrit dans son communiqué :
“Ces événements n’en font qu’un puisque les organisateurs, le lieu et l’heure sont les mêmes.”
Alors pourquoi interdire l’événement s’ il s’agit en réalité du même ? Selon le préfet :
“Ces événements revêtent un caractère festif qui ne permettra pas de garantir le respect des mesures sanitaires.”
Il n’était pas expressément stipulé que l’événement aurait un caractère festif, hormis la dénomination de « carnaval » ainsi que l’entrain du communiqué de Rebellyon où on peut par exemple lire :
« Rendez-vous sur le parvis du TNS occupé pour un départ fanfaronnant et haut en couleurs vers l’Île Égalité ! »
ainsi que
« Alors, face aux guignols qui nous gouvernent et aux propriétaires qui nous mettent à la rue, sortons-y et prenons là, chantons et dansons au son des revendications qui nous portent : un logement digne pour tous et toutes ! L’arrêt immédiat de toutes expulsions en cours ou à venir ! »
Le préfet a aussi pris un arrêté d’interdiction périmétrique de manifestation pour toute la journée du mercredi 31 mars 2021 de 13h00 à 19h00 dans le secteur délimité par l’avenue Aristide Briand, la rue Paul Verlaine ainsi que la rue du 4 août 1789 et la rue Michel Servet.


À Rue89Lyon, on croit en un journalisme qui déniche l’info, qui fouille là où ça dérange, qui demande des comptes, qui parfois égratigne celles et ceux qui nous gouvernent, et surtout qui n’attend pas le sujet mais va le chercher.
Aujourd’hui, sans vous tout cela pourrait bien s’arrêter. Nous avons besoin d’atteindre 1.000 abonné⋅es avant le 31 mars. Aidez-nous à défendre cette vision du journalisme : abonnez-vous, offrez un abonnement ou faites un don.