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Fabien Bagnon, le « monsieur vélo » des écologistes, prend la tête de Lyon Parc Auto

[Info Rue89Lyon] Ce mardi 15 septembre, Fabien Bagnon, sera désigné par un vote le nouveau président directeur général de Lyon Parc Auto. Autrement appelée LPA et connu pour son sigle jaune et noir dispersé dans Lyon, cette société d’économie mixte va, à la suite des élections de juin 2020, changer de président directeur général.

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Portrait de Fabien Bagnon

Les écologistes, désormais à la tête de la Ville et de la Métropole de Lyon, vont placer à la tête de ce puissant organisme de gestion du parking en ville la figure militante en faveur du vélo à Lyon, Fabien Bagnon.

Quelle stratégie pour le stationnement auto ?

Pour rappel, LPA possède un actionnariat mixte, composé des collectivités locales, Métropole et Ville de Lyon, de la Caisse de dépôt et consignation, de la CCI, des fonds de plusieurs banques. Son PDG est protocolairement élu par un conseil d’administration composé de 12 membres, dont 5 sont des conseillers métropolitains.

C’est donc Fabien Bagnon, 13ème vice-président à la Métropole de Lyon, en charge de « la voirie et des mobilités actives », qui doit ce mardi succéder à Louis Pelaez, élu à Lyon proche de l’ex-maire de la Ville, Gérard Collomb.

LPA gère notamment en parkings plus de 20 000 places de stationnement automobile, plus de 1000 places de vélos et 1000 places de motos, mais aussi plus de 45 000 places avec horodateurs dans la ville. L’une des premières volontés affichées des candidats écologistes lors de leur campagne a justement été de réduire la place de la voiture en ville. Parmi les premières décisions de ces derniers une fois élus, on relève des journées « sans voiture » prévues à Lyon, des expérimentations de piétonisation.

Reste à savoir quelle stratégie le leader du militantisme en faveur du vélo dans la ville compte adopter concernant le stationnement de la voiture. Stratégie qu’il ne devrait révéler que lors du conseil d’administration qui suivra celui de son élection.

Quid de la voiture électrique en partage à Lyon ?

L’un des premiers dossiers qu’il trouvera sur sa table concerne le dossier de l’autopartage. Le groupe Bolloré avait annoncé l’arrêt de son service de mise en service de voitures électriques « Bluely », lancé en 2013, puis jetant l’éponge pour cause de « manque de rentabilité ».

Il avait également expliqué que la période de crise sanitaire et économique liée à la Covid-19 n’avait rien arrangé. L’industriel breton avait en effet signé une convention d’occupation du domaine public avec la Métropole de Lyon, à laquelle il a mis fin le 31 août dernier -tout comme il a mis fin au Bluecub à Bordeaux -les deux services de voitures électriques en autopartage étaient déployés par sa filiale Bluecarsharing.

Lors des annonces en 2013, Bolloré estimait à 7 000 le nombre d’abonnés annuels nécessaire pour arriver à l’équilibre. Le maire et président de la communauté de communes de l’époque, Gérard Collomb, avait souligné que la mise en place de Bluely « ne coûterait rien » à ce qui s’appelait encore le Grand Lyon, puisque financé intégralement par Bolloré qui devait verser en outre chaque année une redevance de 500 euros par station et 1,5% du chiffre d’affaires.


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