D’un montant de 390 millions d’euros, ce projet prévoyait la construction dans la forêt de Chambaran en Isère de mille cottages, de commerces et restaurants, environnant un grand espace aquatique.
Depuis 2010, des associations de défense de la nature et de protection du milieu aquatique multiplient les recours pour contester les autorisations administratives.
Quatre ans plus tard, le terrain est également devenu une « zone à défendre » (ZAD), occupée par des militants.
Le groupe Pierre et Vacances a donc annoncé ce mercredi 8 juillet l’abandon du projet dans un communiqué, en justifiant vouloir « réserver [leurs] moyens » pour d’autres Center Parcs, envisagés notamment en Allemagne et au Danemark.
Roybon, un village coupé en deux
Quelques hectares de la forêt de Chambaran, à 60 kilomètres de Grenoble, sont occupés depuis 2014 par des militants opposés à ce projet touristique.
La présence de ces zadistes a mis le village de Roybon sous tension, coupé entre pro et anti-Center Parcs.
Parallèlement, la bataille devant les tribunaux n’en finissait pas. La cour d’administrative d’appel, en mai 2019, avait ordonné une nouvelle expertise environnementale. C’était le deuxième jugement de la cour d’appel, après un passage par le Conseil d’Etat.
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