Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Moins de lits et « effet confinement » au Vinatier : un hôpital psychiatrique en crise

L’hôpital psychiatrique du Vinatier, à Lyon, a fermé plusieurs unités pour dégager des lits et du personnel au cas où l’établissement serait contaminé par le coronavirus. Mi-mai, très peu de cas ont été recensés et le pays se déconfine. Au Vinatier, les unités restent fermées alors que des besoins se font sentir aux urgences psychiatriques.

Édition abonnés
Le nouveau bâtiment du Vinatier qui regroupe toute la psychiatrie pour adultes. ©LB/Rue89Lyon

Depuis le 17 mars, les portes du parc de l’hôpital psychiatrique du Vinatier sont closes. Confinement prolongé oblige, pour entrer dans l’un des plus gros établissements psychiatriques de France, il faut montrer patte blanche. Finies, les ballades dans le parc et les visites.
A l’entrée des urgences de l’hôpital, qui desservent tout le département, se dresse une tente où doit passer chaque nouveau patient ou nouvelle patiente pour un test au coronavirus. Si la personne est positive, elle sera hospitalisée dans l’une des unités de l’hôpital réservées aux patients Covid-19.
Ce jeudi 7 mai, un rassemblement de soignant.es vient casser cette organisation carrée. Masques sur le visage et pancartes à la main, ils et elles sont venu.es pour dire non au « covidage de lit », à savoir la fermeture temporaire de lits au prétexte de la crise sanitaire. Aujourd’hui, le pays se déconfine, les écoles et les magasin rouvrent, mais au Vinatier, des unités restent fermées. Principe de précaution ou plan d’économie, les soignant.es se posent la question.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89Lyon. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

#covid-19

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

À lire ensuite


Plus d'options