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Témoignages de livreurs : Uber Eats et Deliveroo « nous poussent à accepter toutes les commandes »

Parmi les professions dites « essentielles à la nation » on compte les livreurs des plateformes Deliveroo et Uber Eats. Ces « riders » qui traversent la ville à vélo ou en scooter et qui livrent donc les commandes de nourriture cuisinée à domicile poursuivent leur activité, ont le droit de sortir en période de confinement. En sont-ils satisfaits, comment le vivent-ils ?

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Livreur Deliveroo à Londres en avrl 2016 CC Môsieur J

Samedi 14 mars au soir, alors que les rues de Lyon et d’autres villes de France grouillent encore de personnes parties en goguette, le Premier ministre Édouard Philippe décrète la fermeture de tous les lieux non-indispensables.
Les restaurants ferment mais ils gardent la possibilité de faire des livraisons. Le travail continue donc pour les livreurs des plateformes de commande en ligne. En même temps que leurs conditions de travail continuent de se détériorer ?

Des mesures sanitaires « trop légères » pour certains livreurs

Suite à l’annonce du gouvernement ordonnant la fermeture des restaurants mais le maintien des livraisons, les plateformes de commande n’ont pas tardé à s’organiser. Elles ont proposé « la livraison sans contact » en prévenant leurs clients par mail. Manon, étudiante lyonnaise et cliente régulière chez Uber Eats explique la démarche :

« On avait la possibilité de cocher une case. Plutôt que le livreur donne la commande de main en main, il la dépose devant notre porte, on vient la chercher tandis que lui reste à une distance de quelques mètres. »

Cette mesure de sécurité, Manon la qualifie de « très bien » tout en convenant qu’elle est « délicate » pour le livreur. Une mesure qui est surtout jugée insuffisante pour Pablo, livreur à Lyon pour les deux plateformes.

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