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Kits à injection de drogue : quelle gestion sanitaire et politique à Lyon ?

Installés il y a plus de 20 ans à Lyon, les distributeurs de kits à injection pour les usagers de drogue sont en piteux état. Vandalisés, tagués. Et vides. Quelle politique la Ville de Lyon a-t-elle mis en place en matière de gestion sanitaire de ces usages ? Car il y en a bien une, même si elle se fait discrète.

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Distributeur de kits à injection, rue du Pensionnat / OM

Non loin de la Part-Dieu, rue du Pensionnat, à deux pas des locaux de l’Agence régionale de santé (ARS), on trouve adossé au mur un casier aux airs de transformateur électrique, coincé entre une poubelle et une station de Vélo’v. Difficile de comprendre au premier coup d’œil à quoi sert cette armoire métallique taguée, couverte d’autocollants et jonchée d’éclats de verre.
Le badaud intrigué trouvera rapidement des éléments de réponse en s’approchant du dispositif : des morceaux de seringues brisées crissent sous les pas, des flacons de verre vides traînent ça et là. Une explication succincte se devine sous les tags : « Une seringue usagée = un jeton ».
En échange d’une seringue usagée ou d’un jeton délivré par les centres d’accueil et d’accompagnement des risques pour les usagers de drogue (CAARUD) et certaines pharmacies, les usagers de drogue reçoivent un kit : deux seringues stériles, deux tampons d’alcool, deux fioles d’eau stérile et un préservatif. De quoi réaliser deux injections avec du matériel propre.
En 1996, trois casiers métalliques comme celui-ci ont été installés à Lyon dans le cadre d’une politique sanitaire de réduction des risques. En plus du distributeur rue du Pensionnat (3e), les deux autres distributeurs installés en 1996 se trouvaient derrière la gare de Perrache (2e) et au niveau du métro Croix-Paquet (4e).

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