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Grève aux urgences de Lyon : « une question de dignité au travail et de fins de mois difficiles »

Depuis le 20 mai, les aides-soignantes et les infirmières des principaux services d’urgence des HCL sont en grève. Un mouvement national très suivi localement, qui revendique de meilleures conditions de travail et salariales. 

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Sur la porte des Urgences de Lyon Sud, des pancartes prévenant le patient du mouvement de grève : "Patients-Soignants même combat". ©NM/Rue89Lyon

À Lyon, les « blouses blanches » peuvent compter sur le soutien des « gilets jaunes », avec qui elles organisent une manifestation ce samedi 1er juin. Reportage aux urgences de Lyon Sud, à Pierre-Bénite.

Mercredi 29 mai, 10 heures. Dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital Lyon Sud : une petite dizaine de patients attendent d’être pris en charge par le personnel hospitalier. Sur les blouses et les vêtements blancs, la mention « en grève » est inscrite, en rouge, à l’aide de sparadraps.
Comme dans une soixantaine de services d’urgence partout en France, les « blouses blanches » lyonnaises protestent contre leurs mauvaises conditions de travail.
À Lyon, le mouvement s’étend aux principaux services d’urgence des HCL : Croix-Rousse, l’Hôpital Femme Mère Enfant (HFME), Hopital Edouard Herriot (HEH) et donc Lyon Sud à Pierre Bénite.

Revalorisation salariale et prime de nuit

Pilier de la contestation hospitalière lyonnaise, les urgences de Lyon Sud se mobilisent non seulement pour de meilleures conditions de travail mais également pour des raisons salariales. Soutenus par une intersyndicale CGT, FO, Solidaires, les grévistes ont annoncé, lundi 20 mai,  un mouvement social « illimité ».

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