Des croix gammées, signes « SS » et tags racistes découverts avenue Berthelot à Lyon

L’élu d’arrondissement Romain Blachier a réagi sur Twitter et a annoncé que le nettoyage de ces « horreurs » par les services de la mairie a débuté le matin même.

Le président de la Métropole, David Kimelfeld, a également tenu à réagir rapidement sur le réseau social. A noter que le Centre d’histoire de la résistance et de la déportation (CHRD), sur l’avenue, n’a pas été touché.

De la nausée à la colère. Des tags infâmes ont été découverts ce matin avenue Berthelot à #Lyon : SS, croix gammées, “arabes”, “negro”… Avenue qui accueille le centre d’histoire de la résistance et de la déportation. pic.twitter.com/oQcwn2Jo1Y

— David Kimelfeld (@DavidKimelfeld) April 5, 2019

La ministre de la santé sur place : « c’est insupportable »

Le maire de Lyon, Gérard Collomb et le préfet du Rhône se sont rendus sur place ce matin. Ils étaient accompagnés de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en visite à Lyon ce vendredi.

Citée par Lyon Capitale, la ministre a condamné ces actes :

« On ne supporte plus ça. Ces tags à caractère néonazi sont une agression, surtout dans cette ville de Lyon qui a une telle histoire, une ville de résistance qui a beaucoup souffert. (…) On en a assez, c’est insupportable ! »

Agnès Buzyn a fait le lien avec la commémoration de la rafle d’Izieu qui doit avoir lieu ce samedi. Idem pour Gérard Collomb qui a parlé de « provocation ».

Le square « jardin des 44 enfants d’Izieu » qui accueillait jusque là une stèle en hommage aux enfants d’Izieu est situé à proximité de l’avenue. La stèle avait été vandalisée en août 2017. Le mémorial a été transféré place Carnot et doit être inauguré ce lundi 8 avril.

Plusieurs croix gammées ont été taguées ce matin Avenue Berthelot à #Lyon. Sur des immeubles et des vitrines de commerçants. Le maire @gerardcollomb s’est rendu sur les lieux @TF1LeJT @LCI pic.twitter.com/8q9Yo2KtFu

— Yannis Matisse (@Ya_Matisse) April 5, 2019

La Licra a annoncé qu’elle allait porter plainte.

La LICRA dépose plainte et propose aux victimes de les accompagner au plan juridique. Les groupuscules d'extrême-droite qui sévissent à Lyon, doivent savoir que nous mettrons tout en oeuvre pour dissoudre leurs mouvements et les faire condamner devant les tribunaux.

— LICRA (@_LICRA_) 5 avril 2019

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