Un grand escalier mène à la salle de culte, au premier étage de la pagode. Pour l’atteindre, il faut traverser la luxuriance des jardins, et passer devant une grande statue de Bouddha qui s’élève au milieu des feuilles de lotus. Seules quelques fleurs ont éclos aux pieds de la statue.
Construit en 1984, c’est l’unique temple en son genre, et la plus grande pagode de la région.
L’histoire du temple Thiên Minh est celle d’une communauté – vietnamienne, mais surtout celle d’une famille, venue s’installer en France en 1976 pour fuir la guerre au Vietnam. Arrivé à Lyon, Cao Van Truong souhaite créer un lieu de rassemblement pour ses compatriotes dispersés. Face à la difficulté de se fondre dans une société occidentale qui ne partage ni leur mode de vie, ni leurs croyances, la pagode lyonnaise va devenir un îlot de culture asiatique.
D’abord installée à Villeurbanne, elle va cependant se heurter aux mécontentements des voisins, « qui se plaignent du bruit lors des grandes cérémonies ». Difficile à imaginer, quand on entend Vincent Cao, le fils du fondateur et aujourd’hui bénévole à temps plein, murmurer à voix basse l’histoire de son temple.
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