
Ils font le pari de brasser un saké traditionnel « 100 % produit en France », y compris son ingrédient de base, le riz. Amoureux de la culture nippone, des pionniers français espèrent imposer leur production hexagonale jusqu’en Extrême-Orient.
« Il y a un marché à prendre en France. Des brasseries françaises vont se multiplier », prédit Siméon Molard, qui participe financièrement à un projet dans la Loire.
Depuis quatre ans, il importe du saké de l’archipel nippon pour le redistribuer en Europe. Il commence maintenant à vendre sa première cuvée « produite dans le Pilat », le parc naturel régional situé aux portes de Saint-Étienne.
« J’ai importé un processus de fabrication, qui compte une quinzaine d’étapes. La température, c’est de l’ordre du degré près. Je veux le faire dans les règles de l’art », explique Grégoire Boeuf, rencontré par l’AFP au milieu de cuves fumantes « made in Japan » dans le village de Pélussin (Loire).
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C'est Mr Boeuf qui brasse dans le Pilat ou ses brasseurs japonais ?