
> ce pic de pollution s’est terminé le 29 janvier.
Après un premier pic de pollution record de 16 jours et un deuxième, plus court, autour du 1er janvier, Lyon connaît donc un nouvel épisode de pollution.
Ce troisième pic est massif par la surface géographique concernée. 13 des 17 zones de Rhône-Alpes étaient touchées samedi 21 janvier.
Une semaine après, le 28 janvier, 7 zones étaient encore concernée.
Autre particularité, les niveaux records de particules fines enregistrés. Selon ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, on avait pas atteint des niveaux pareils depuis 2009 dans la région lyonnaise. Le pic du pic a, pour l’instant, était atteint le dimanche 22 décembre, avec un taux moyen de PM10 pour l’agglomération lyonnaise de 118 microgrammes par m3.
Conséquence, la préfecture du Rhône a mis en place pendant trois jours la circulation alternée. Mais le dispositif a été levé quand les niveaux de PM10 sont passés en dessous des 80 microgrammes. Problème, ils sont remontés dès le jeudi 26 janvier.

Prévision de pollution pour le samedi 21 janvier en Rhône-Alpes. Capture d’écran ATMO Auvergne-Rhône-Alpes
Usines, transports et chauffage au bois non-performant
Sans surprise, dès le début de l’épisode, la vallée de l’Arve et le bassin lyonnais ont vu le déclenchement du niveau alerte 1. Les autres zones ont suivi quelques jours plus tard.
Selon ATMO Auvergne-Rhône-Alpes, les facteurs explicatifs de ce nouvel épisode sont toujours les températures très froides et l’absence de vent qui empêche la dispersion des particules fines.
Pour rappel les sources de pollution aux particules fines sont :
• le trafic routier, surtout les moteurs diesel
• les activités industrielles
• le chauffage au bois non-performant
> Article mis à jour le 28 janvier à 10h, au 10ème jour du pic de pollution
> Mis à jour le 29 janvier à 13h, avec la fin du pic de pollution

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pourquoi on attendre au cinqieme jour pour supprimer les voitures? Il faut supprimer tout les voitures avec vignettes > 2 immediament quand la qualité de l'air est "très mauvais".
Une explication au fait que les plaques pairs ne peuvent jamais rouler
Merci l organisation française
Ces pics de pollution sont le résultat d'une circulation importante de transit : une autoroute traverse la ville pour relier le sud à Paris, Genève, etc. On y voit des caravanes tous les jours entre avril et octobre. Les plaques d'immatriculation étrangères ou du nord de la France sont légion. Les excès de vitesse et embouteillages aussi.
+ un périphérique très fréquenté, notamment par les gens habitant à l'extérieur de la ville mais travaillant intramuros.
Les mesures de circulation alternée ne sont qu'une action "affiche" :
- très contraignante pour les personnes obligées de prendre leur voiture pour travailler (faute de transports en commun adéquats et de loyers décents sur Lyon) : un intérimaire peut y perdre son emploi!
- peu efficace : elle vient en bout de course, après 4 jours de pic de pollution et sans mise en oeuvre réelle de mesures plus préventives.
Les habitants sont intoxiqués pendant les 4 premiers jours sans mesure. N'allez pas redire que la vitesse de tous est réduite de 20km/h, ce n'est pas vrai : parlez avec les automobilistes ! et pas contrôlé : aucun radar ni policier pour arrêter les 90% de contrevenants dimanche 22/01 au soi par exemple.
On ne peut continuer à prendre les gens en otage avec la circulation alternée décidée en dernière minute. Ce sont encore et toujours, pour la plupart, des gens de la classe moyenne, qui risquent leur emploi ! faute de politiques intelligentes. S'il y a des gens danas le shôpitaux à cause de al pollution, ce n'ets pas la faute des gens qui vont travailler avec les moyens qu'ils ont (voitures d'occasion), mais les politiques qui ont subventionné le diesel pendant 30 ans, puis laissé les villes entravés de voies rapides puis ne mettent aucun moyen de respect de limites de vitesse en cas de risque de pollution.
Les vraies mesures sont devant nous. En attendant que, enfin:
- l'autoroute en pleine ville devienne boulevard urbain,
- les tonnes de camions qui traversent la ville à fond tous les jours soient détournés du centre ville
En attendant cela, il convient de réduire la vitesse de tous, a minima dès que la météo s'annonce favorable à un pic de pollution. Cela pourrait déjà éviter aux habitants de subir le pic de pollution et d'aller travailler quand même. Pourquoi pas, même, réduire la vitesse constamment sur le périph ?le flot de circulation serait plus lent mais plus fluide, sans doute moins polluant.
Et je suis d'accord avec votre "vrai mesures", mais il faut aussi:
1. Supprimer le diesel et utilser les plus bonnes filtres à air pour toutes les voitures d'essence.
2. Supprimer les voitures sur plusiers rues pour avoir les routes securisés pour les vélos. Si on peut utiliser le vélo sans etre harasser par les voitures et sans etre directement en arriere de voiture qui on enfume, plus de personnes peuvent etre les utiliser.
(Pourquoi les voitures ont le droit à rouler dans toutes les rues? Pourquoi les voitures ont plus de droit qu'un vélo?
Pourquoi à Lyon, il y a plus de place reservé pour le stationnment que exist pour etre utiliser par les vélos qui roulent?)
3. Le SNCF et le gouvernment doivent ressusciter le ferroutage et interdire les camions sur les autoroutes dans la region.