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Écoutez la page 67 du roman Vernon Subutex, de Virginie Despentes

À écouter ce jour, la lecture d’un extrait de Vernon Subutex (tome 2, aux éditions Grasset) de Virginie Despentes, qui résonne particulièrement dans le paysage politique d’aujourd’hui.

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Écoutez la page 67 du roman Vernon Subutex, de Virginie Despentes

Des élections chaudes en Italie, une montée d’un sentiment identitaire favorable au Front national, des conditions de travail précaires… Tout y passe, tout (ou presque) y est, écrit à la fois comme un texte prémonitoire et une chronique de notre temps.

>> A entendre sur franceinter.fr <<

Virginie Despentes est actuellement en train d’écrire le troisième et dernier tome de ce roman contemporain qui plonge dans une France morcelée, en mêlant le rythme du genre policier à celui de la balade contemplative.

Des croquis de la France contemporaine adaptés en série

Au printemps dernier, on apprenait que Canal + prévoyait de faire adapter la trilogie en une série, qui serait « co-écrite par Cathy Verney et Virginie Despentes ». Il s’agirait alors d’une “dramédie” (moitié comédie, moitié drame) de 30 minutes, un format qui est encore peu populaire en France, rapporte lesinrocks.

Canal + s’est également penchée sur un autre roman contemporain, « Les Sauvages », déployé en quatre tomes, écrit par Sabri Louatah que nous avions interviewé en janvier 2016. Le jeune auteur originaire de Saint-Etienne, qui était en plein dans la rédaction du scénario au moment de notre entretien, nous avait notamment raconté le confort dans lequel ce travail se déroulait grâce aux moyens de la télé. De Sabri Louatah et de sa première oeuvre, Virginie Despentes avait écrit :

« A 29 ans, Louatah signe une fresque sociale ambitieuse, qui en appelle autant aux Rougon-Macquart qu’à Millenium. »
Mais aussi un propos qui pourrait s’appliquer à son propre roman Vernon Subutex :
« A rebours du roman mesquin et revanchard, l’auteur promène sur la débâcle de ses personnages un regard résolument doux. L’anti-nihilisme qui le soutient n’est pas ce qui se défend le plus facilement en ce moment, c’est peut-être ce qui rend ce roman aussi atypique dans le ton que convaincant dans la forme. »

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Virginie Despentes et Casey. © Hugo Aymard http://hugoaymar.fr.

Photo : Hugo Aymard http://hugoaymar.fr.

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